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- Créé le mercredi 4 novembre 2015 11:29
Bonjour mesdames,
Après 2 ans d’efforts je fais un peu le bilan en regardant derrière moi.
Pour celles qui me connaissent, le point de départ est le printemps des mampreneurs de l’année 2013.
Certaines se rappelleront sans doute de cet atelier, qui m’a valu un « crevage » d’abcès significateur.
J’ai commencé mon activité en 2010, et en 2013, je me voyais encore stagner au point mort et complètement perdue, avec en prime des soucis de santé dans ma famille. Bref ce jour là tout a pris un autre sens.
Et c’est là que mon premier MERCI arrive.
MERCI mesdames de m’avoir écouté ce jour là.
MERCI mesdames de la bienveillance dont vous avez fait preuve.
MERCI mesdames pour tous les conseils que vous m’avez ci gentiment offerts.
Je suis repartie avec la sensation d’être au premier jour d’une nouvelle ére, sans vraiment en prendre conscience.
J’avais pris la décision de reprendre une activité salarié en parallèle. J’avais autour de moi des avis divergents. Je ne regrette pas de l’avoir fait, car je savais que ce serait temporaire. Cela m’a permis de me remettre à flot, et de me constituer une petite trésorerie.
J’ai pris le temps de me recentrer dans ma famille. D’apprécier d’avantage ce que mon conjoint m’apporte comme soutien, sachant que d’autres n’en ont pas autant. Je me souviens d’une phrase qui m’est sortie spontanément lors d’une émission de radio, et qui m’a fait ensuite à nouveau comprendre à quel point j’ai son soutien et sa confiance. Et nous nous sommes construits une maison dans laquelle j’ai maintenant un bureau plus grand et un espace dans lequel je me sens très bien.
J’ai pris le temps de réfléchir, j’ai pris le temps de me faire aider par les expériences de certaines d’entre vous, et par des étudiants d’une école de commerce.
Et là viens mon deuxième MERCI:
MERCI mesdames de partager à cœur ouvert avec autant d’abnégation.
MERCI mesdames de fédérer autant d’énergie positive.
MERCI mesdames de donner une telle force au réseau que des écoles de commerces tiennent à travailler avec nous.
MERCI mesdames d’être aussi sincères dans vos conseils lorsque je vous annonce mes choix, mes changements de cap farfelus. Vos paroles m’ouvrent les yeux, me questionnent et me font avancer.
Grace à ces questionnements, j’ai pris le temps de faire un bilan de compétences, qui, s’il ne m’éclaire pas vraiment sur mon futur, à au moins eu le mérite de me redonner confiance en la qualité de mon travail. J’ai aussi pris le temps de consulter une experte dans les problématiques professionnelles.
C’est là que j’ai appris encore beaucoup et où certaines réponses sont arrivées.
Comment réussir si l’on court à droite et à gauche. J’avais tellement peur de l’échec, que je voulais absolument mener une deuxième activité (de préférence salariée) en parallèle au cas où la première ne marche pas. Sans même avoir laissé une chance à celle-ci de réussir. Je ne voulais pas prendre le risque de l’échec et donc je ne prenais même pas le risque de réussir. La culpabilité de ne pas subvenir à part égale au foyer me rongeait. Ou plutôt le soutient et la confiance de mon conjoint a une telle valeur pour moi, que d’imaginer échouer devenait une pression bien trop grande. Bref je ne vivais que dans l’action et dans l’après (futur lointain). J’ai appris à ralentir, et apprécier la chance que la vie m’a donné. L’anticipation a du bon, mais comme tout, elle doit être pratiquée judicieusement et avec parcimonie.
Voici donc mon troisième MERCI
MERCI mesdames de vos réussites personnelles qui étaient pour moi une lumière.
MERCI mesdames de m’avoir montré qu’il suffisait d’abord de croire en soi pour trouver le bon chemin.
MERCI mesdames de ne pas faire partie de tous ces gens qui pensent que l’échec est une calamité, une honte, une gangrène.
MERCI mesdames de m’avoir toujours donné ce petit espoir qui aujourd’hui a réveillé la confiance que j’ai dans mon travail.
Je sais aujourd’hui que j’ai encore beaucoup de travail à faire sur moi-même. Faire un devis est encore difficile pour moi : Mon empathie est un handicap lorsqu’il s’agit de commerce. Mais je suis maintenant convaincue que quelque soit le résultat, je ne connaitrai pas l’échec : je réussirai ou j’apprendrai, comme je le fais avec vous depuis 2010.
Il me reste encore à travailler sur ma communication d’entreprise, sur mon atelier et ma prospection. Et j’ai encore plein de projets qui me viennent en tête. Mais grace au soutient de ma famille, j’ai réussi à prendre une décision très difficile pour moi, vivre dans l’instant, et ne plus chercher à palier à un futur noir qui n’existera peut être pas.
Me concentrer sur ce que je sais faire de mieux : être moi-même en créant des vêtements à la hauteur des rêves de mes marié(e)s.
Je me concentre aujourd’hui sur ANGELIZON Mariage, et seulement sur ça.
Oh bien sur, j’ai tellement de curiosités et de passions dans d’autres domaines que je pense toujours à me disperser, mais je me concentrerai à faire ces autres activités dans un objectif de détente, de passion, de moyens d’assouvir ma curiosité.
Peut être que dans 10 ans je ferai autre chose de complètement différent, mais ce ne sera pas sans avoir donné toutes les chances à ANGELIZON Mariage.
Dans un an je pourrais donc voir clairement ce qu’il s’est passé et refaire un bilan pour continuer à avancer.
J’avais envie de partager ce moment de ma vie avec vous, car vous en êtes aussi actrices, et que c’est aussi un peu grâce à vous que j’avance.
MERCI
Angélique DENIZON
mampreneur depuis 2010