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- Créé le mardi 19 janvier 2016 09:25
– Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Bonjour, je m’appelle Hélène LEMARECHAL, j’ai 27 ans et j’habite Menville, au nord-ouest de Toulouse avec mon mari et mes fils Noah et Morgan.
Je suis chef d’entreprise depuis environ 6 mois après diverses expériences dans le milieu de la couture et de la création, et en tant que responsable de boutique de prêt à porter enfants, je suis revenue à mes premiers amours et ma formation initiale, la couture.
– Peux-tu nous présenter ton entreprise ?
Mon entreprise s’appelle « Hélène coud & les garçons dorment ». Je l’ai créé au mois de juin 2015 sous la forme d’une entreprise individuelle, auto-entrepreneur.
Elle se divise en 3 secteurs :
Des créations d’articles pour tout petits en tissus (comme des bavoirs, protège carnet de santé, turbulette…), pouvant se présenter sous la forme de paniers « garnis » , notamment pour les naissances. Ma cible est assez vaste, hommes et femmes, de 25 à 65 ans, susceptible d’offrir un cadeau de naissance ou pour tous petits, donc pour des amis, de la famille, des petits-enfants…
Mais je cible aussi, et c’est de là que m’est venue l’idée, les entreprises et CE offrant des cadeaux pour la naissance d’un enfant d’un de leur salarié.
Un service de retouches, dans un périmètre proche de mon domicile pour les particuliers.
Et pour finir, Toxan, qui est une entreprise de création de costumes et tailleurs sur mesures. Je travaille pour eux en tant que Conseiller Habilleur, où je mets mon savoir-faire et mes connaissances de styliste au profit de la clientèle. Toxan est pour moi une activité secondaire.
Au jour d’aujourd’hui, mon entreprise engendre des bénéfices que je réinvestis dans la communication et l’achat de nouveaux matériaux afin de la développer.
– Comment t’es venue l’idée? Qu’est-ce qui t’a motivé et convaincu de lancer ce projet ?
L’idée a muri en moi tout doucement puisque les prémices date de la naissance de mon fils ainé il y a 5 ans.
Pour la petite histoire, à la naissance de Noah, l’entreprise où nous travaillions avec mon mari nous a offert un très joli bouquet de fleurs. Une très gentille attention qui nous a particulièrement touché. Mais quand 10 jours après, entre les hormones d’une jeune maman, un léger baby blues, il a fallu jeter les fleurs fanées…. Bref je trouvais triste de devoir « jeter » un cadeau, surtout pour une naissance.
Puis à la naissance de Morgan, mon second fils, rebelote. Mais cette fois, j’ai dû jeter 2 bouquets, celle de nos entreprises respectives…
J’ai profité de mon congé parental pour coudre pour mes fils, mes amis, puis mes voisins, en offrant quelques retouches, en créant des cadeaux personnalisés à chaque naissance de notre entourage… pour transformer la chambre d’amis en atelier de couture.
Le bouche à oreilles faisant… j’ai commencé à réfléchir à l’idée de transformer un passe-temps, un loisir en activité professionnelle… De plus, quand Morgan eu 1 an et demi, mon congé parental commençait à devenir long. Je me plaisais en tant que « maman de Noah » à l’école mais il me manquait quelques choses… Quelques choses qui au fond de moi murissait secrètement et que je développais pour mon entourage.
Bref, les différents paramètres se sont connectés et après environ 6 mois de rencontres avec des personnes « clefs », des échanges, une étude de marché… je créais l’entreprise « Hélène coud & les garçons dorment » !
Ce qui me motivais était le fait de pouvoir revenir à la couture, créer ce que j’aime le plus, des produits pour les tous petits, travailler à la maison, tout en profitant de mes fils et de mon mari, de pouvoir amener et récupérer mes enfants à l’école et chez la nounou… Mais j’ai compris que mes motivations étaient tourné autour de moi et de mes désirs et non de l’entreprise. Ce qui m’a un peu freiner…
Jusqu’à ce que je discute avec mon mari et un directeur de magasin comptant environ 200 salariés, ce sont eux qui m’ont convaincu, je ne créais pas mon entreprise pour mes désirs mais parce que je répondais à un besoin. Un besoin certes encore éteint chez certains, mais comme quelqu’un m’a dit, c’est en découvrant un produit que l’on se rend compte que l’on en a besoin ! Il faut savoir créer le besoin.
Mes désirs me permettrait de pouvoir m’investir dans cette entreprise, dans Mon entreprise.
– Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui se lance dans la création d’une entreprise ?
D’y croire ! Si on ne croit pas à notre projet à 1000%, on ne peut pas le vendre comme il se doit. Il faut savoir écouter, entendre les critiques, se remettre en question… Ce qui n’est pas toujours facile surtout quand il s’agit de notre « bébé ».
– Comment s’organisent tes journées de chef d’entreprise?
Chaque journée sont différentes. Comme je travailles chez moi, en fluctuent en fonction des horaires de mon mari. S’il est du matin, je m’occupe des enfants jusqu’au départ à l’école et chez la nounou, puis je m’occupe de la maison pendant environ 1 heure. Puis sauf une petite pause déjeuner et celle du gouter avec mes chouchous je travailles jusqu’au dîner puisque c’est mon mari qui prend le relais avec les enfants après son boulot. Et c’est l’inverse quand mon mari est d’après-midi.
L’un de mes fournisseur étant près de son boulot nous nous accordons parfois une pause déjeuner en amoureux, pour nous retrouver un peu tous les deux.
Le mercredi matin, Morgan ne va pas chez la nounou, c’est donc le jour où je m’occupe de la comptabilité, de l’administration… comme ça je suis dans le séjour avec lui, il fait généralement de beaux dessins à côté de moi.
Et je n’ai pas eu le temps de terminé c’est Noah qui m’aide parfois l’après-midi en tapant les chiffres sur la calculatrice. C’est plus long mais j’aime ce moment de partage.
– Mampreneur, qu’est-ce que cela signifie pour toi ? Pourquoi as-tu adhéré à l’Association des Mampreneurs ?
Au début de mon activité, j’ai commencé à me renfermer dans mon atelier. Le fait de travailler à son domicile n’aide pas trop. C’est en lisant un article sur internet que j’ai découvert l’existence de ces réseaux, et notamment celui des mampreneurs qui m’a tout de suite attiré.
Que des femmes, chef d’entreprise, maman… je me reconnaissais bien là.
Je suis donc rentré en contact avec Nathalie qui m’a proposé de venir à un mamcafé. Ce fut une bulle d’oxygène !
Un moment convivial, d’échange, de partage où même si nos activités sont diverses et variés je me retrouvais un peu dans chacune des mampreneur.
J’ai tout de suite adhéré à l’humeur, à l’univers de travail, au groupe, et donc au réseau !
Hélène LEMARECHAL / Hélène coud & les garçons dorment
https://www.facebook.com/Hélène-coud-les-garçons-dorment-881789988506224/?ref=hl
http://helenecoudetlesgarconsdorment.over-blog.com/
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