Prud’hommes : Lancement de la mandature 2026-2029

Convivialité de rigueur ce 2 décembre 2025 au MEDEF Lyon-Rhône, à l’occasion de la réunion de mobilisation des conseillers employeurs du Rhône, issus des conseils de prud’hommes de Lyon et de Villefranche sur Saône. Près d’une centaine de conseillers avait en effet répondu présent à l’invitation des principales organisations patronales du département : MEDEF, mais aussi CPME, U2P, FDSEA. Une réunion qui présentait cette année un caractère exceptionnel en raison du renouvellement pour les quatre prochaines années (2026-2029) de l’ensemble des conseillers actuellement en place, et qui achevaient un mandat de 3 ans (2023-2025).

L’occasion pour Gilles COURTEIX, président du MEDEF Lyon-Rhône, ainsi que pour les représentants des autres organisations d’employeurs, d’adresser des remerciements chaleureux et appuyés aux conseillers sortants, et d’accueillir comme il se devait, les conseillers nouvellement désignés, en stricte parité (50% de femmes, 50% d’hommes). Après avoir souligné que l’unité patronale affichée dans le Rhône constituait tout à la fois une exception dans le paysage national et un atout à préserver à tout prix, Franck MORIZE, président de la CPME du Rhône, a salué la carrière prud’homale de plusieurs conseillers issus de son organisation. Idem pour Anne-Marie ROBERT et Luc PIERON, respectivement présidente de l’U2P Rhône et Métropole, et président de la commission « emploi » de la FDSEA du Rhône. Pour sa part, Gilles COURTEIX a adressé des remerciements chaleureux à Guy LABOPIN, conseiller depuis 2002, et président de la section des activités diverses du conseil de prud’hommes de Lyon depuis 2008.

Sur les 169 conseillers employeurs du Rhône (149 à Lyon et 20 à Villefranche), le MEDEF Lyon-Rhône s’est vu attribuer 76 sièges, soit 44,97% des sièges. Sur les 76 candidats MEDEF, 24 sont des nouveaux conseillers (31,57%).
Une découverte de l’univers prud’homal donc, pour la plupart des participants qui se sont vu rappeler leurs droits et devoirs vis-à-vis des organisations qui les ont désignés (notamment, devoir de se former en participant assidument aux séances de formation organisées tout au long du mandat). L’occasion également pour David BERNARD, président du CPH de Lyon, de préciser aux conseillers les modalités pratiques de leur prise de fonctions, ainsi que les consignes de vote en vue des assemblées générales de janvier 2026 qui verront l’élection des présidents des conseils et des sections.

Le cocktail qui a suivi a permis aux conseillers de faire connaissance et d’échanger sur leurs impressions à l’aube d’une vie prud’homale qui s’annonce passionnante…

Pour résumer, une réunion de mobilisation riche en émotions, qui clôturait une année prud’homale 2025 riche elle aussi, et qui marquait le lancement de la mandature 2026-2029.

La gouvernance patronale : Mandats

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Stage et Alternance : rappels des atouts et opportunités pour les entreprises 

L’alternance permet de former un futur collaborateur tout en bénéficiant d’un soutien financier. Toutes les aides sont versées pour la première année du contrat. A savoir : L’entreprise doit déclarer le contrat à son OPCO pour en bénéficier

1. Aide nationale « embauche d’un apprenti » (contrats signés à partir du 24 février 2025)

• Jusqu’à 5 000 € pour entreprises < 250 salariés
• Jusqu’à 2 000 € pour entreprises ≥ 250 salariés
• Jusqu’à 6 000 € pour l’embauche d’un apprenti en situation de handicap (quelle que soit la taille de l’entreprise)

L’aide est versée pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage seulement.
Aides régionales ou territoriales spécifiques (région Auvergne-Rhône-Alpes) Exemple : pour certains recrutements, aides « insertion de jeunes majeurs », « formation de maîtres d’apprentissage », etc. Montants variables (ex : 1 000 €, 500 €) pour certaines conditions. Conditions souvent liées à secteur, effectif, type de diplôme, ou engagement de l’entreprise sur l’alternance. (site aforpa.fr

2. Exonérations de cotisations sociales
Les employeurs d’apprentis bénéficient d’une exonération totale ou partielle de cotisations sociales selon leur statut :
Entreprises de < 11 salariés : exonération totale des cotisations patronales et salariales.
Entreprises de ≥ 11 salariés : exonération partielle, calculée sur la base du SMIC.
À partir du 1er mars 2025, le seuil d’exonération passe de 79 % à 50 % du SMIC, ce qui peut légèrement réduire le salaire net des apprentis.

3. Accueillir un stagiaire, c’est investir dans l’avenir : un moyen concret de transmettre les savoir-faire, de tester de futurs collaborateurs et de renforcer l’attractivité de son entreprise.
Le stage permet à l’entreprise de développer sa marque employeur auprès des jeunes générations tout en participant activement à leur insertion professionnelle.
C’est aussi une démarche citoyenne et locale, qui peut être valorisée par la plateforme VIP Stage & Alternance, qui encourage les collaborations entre entreprises et établissements du territoire.
En offrant un encadrement de qualité, l’entreprise contribue à former les talents de demain et bénéficie d’un regard neuf, de nouvelles idées et d’une énergie précieuse au sein de ses équipes.

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Retour sur la Matinale “Handicap & Entrepreneuriat” – Les forces d’un parcours, les leviers d’un écosystème

Le 18 novembre dernier, en partenariat avec le Groupe APICIL, Cap Emploi, H’up Entrepreneurs et l’Agefiph, le MEDEF Lyon Rhône organisait une matinale réunissant acteurs, experts et entrepreneurs pour mettre en lumière les parcours inspirants et les dispositifs d’accompagnement dédiés. Mentorat, aides financières, témoignages, tables rondes et partages d’expériences… une matinée riche, tournée vers l’action et le développement d’un écosystème réellement inclusif.

Entreprendre avec un handicap : un parcours qui s’adapte plus qu’il ne s’impose

Lorsque Ambre Andriamanana, Responsable régionale au sein d’H’up Entrepreneurs ouvre la matinale, elle rappelle ce que beaucoup découvrent encore : entreprendre avec un handicap, c’est possible et c’est reconnu. La combinaison reconnaissance du handicap associée à l’activité indépendante ouvre le statut de Travailleur Indépendant Handicapé (TIH). Ce statut, entré dans la loi 2016 portée par H’up Entrepreneurs, permet notamment aux entreprises de répondre partiellement à l’OETH via le recours à des prestataires en situation de handicap.

Les témoignages de la table ronde sont venus compléter ce cadrage institutionnel : l’entrepreneuriat n’est pas un choix théorique, c’est souvent une réponse à une situation qui évolue.

C’est le cas d’Aurélie Perez, fondatrice d’Or’elle Solutions, passée du statut de cadre à celui de TIH après une reprise de poste inadaptée et une longue période d’arrêt. Pour elle, l’entrepreneuriat n’a pas été un projet “à tout prix”, mais une solution réaliste dans un environnement de travail où, pour les cadres, les aménagements restent difficiles.

La mission de Cap Emploi, représentée par Taïanga Lepetitgaland, est là pour sécuriser le projet professionnel de la personne. D’où l’importance de bien travailler le projet en amont, pendant sa construction et tout au long de sa réalisation, afin d’identifier les futurs besoins d’aménagement de poste. L’enjeu est d’accompagner la personne à la réussite de son projet.

Pour rappel, la mission de Cap emploi est d’assurer un accompagnement individualisé des personnes et des employeurs de l’accès à l’emploi au maintien dans et en emploi.

S’orienter parmi les acteurs : trouver le bon relais au bon moment

La question surgit naturellement dans la salle : Vers qui orienter une personne en situation de handicap qui souhaite entreprendre ?
La réponse, loin d’être linéaire, dépend de la maturité du projet et des besoins réels.

H’up Entrepreneurs intervient sur les dimensions entrepreneuriales elles-mêmes. L’association propose un accompagnement sur-mesure pour faire monter les futurs entrepreneurs en compétences et les aider à prendre du recul.

Aurélie Perez, déjà immatriculée et structurée, a trouvé chez H’up un regard extérieur, celui d’un mentor, Olivier Lavergne, qui l’a aidée à consolider son business plan, préparer ses négociations et poser les bases commerciales de son activité.

• Aurélie Laval, fondatrice de You Hand’me, elle, est arrivée plus tôt dans son parcours. H’up lui a permis de définir un périmètre sécurisé, adapté à ses besoins, pour franchir les étapes sereinement. Devenir TIH, pour elle, c’est devenir entrepreneure d’abord, en situation de handicap ensuite.

Les acteurs s’entrecroisent aussi dans l’accompagnement financier :
l’Agefiph, représentée par Nicole Saunier, Chargée d’études et de développement, rappelle que les aides à la création nécessitent un projet solvable et compatible avec la santé de l’entrepreneur. Un point que les mentors d’H’up voient souvent sur le terrain : une bonne idée ne suffit pas, il faut un modèle viable, et un entrepreneur en mesure de la porter.

À l’échelle du territoire, il est souligné que les organisations varient selon les départements, mais France Travail et Cap Emploi, au travers du Lieu Unique d’Accompagnement (LUA), constituent désormais une porte d’entrée solide pour orienter efficacement les porteurs de projet.

En savoir + sur Hu’p Entrepreneurs

Témoignages : réalités, découragements, dépassements

Les témoignages livrés aux participants ont mis en lumière une constante : la dispersion des informations peut décourager.

« J’ai passé plein de coups de fil », dit Aurélie Perez, un constat partagé par de nombreux créateurs qui se heurtent au manque de lisibilité des dispositifs.

Ce brouillard, Stéphane Rivière, fondateur de Talentéo, le connaît bien. Pour lui, entreprendre, c’est aussi assumer sa valeur, notamment sa tarification. Talentéo, média dédié à la visibilité des personnes en situation de handicap, défend une approche basée sur “l’inversion” : changer de perspective pour changer les regards. Une démarche qui rejoint la philosophie d’H’up et les attentes des entrepreneurs TIH : « Handicapés sûrement, entrepreneurs avant tout. » (slogan d’H’up).

Inclusion et entrepreneuriat : des partenaires engagés

Le Groupe APICIL, par la voix de Raphaël Confavreux, Responsable Carrières, Inclusion et QVCT, rappelle que l’inclusion ne se joue pas uniquement au niveau des individus, mais aussi des organisations. Ainsi, le Challenge Inclusion, initiative du Groupe APICIL visant à mettre en lumière des initiatives citoyennes en faveur d’une société plus inclusive verra sa 5^e édition se concrétiser le 11 décembre à la Cité de la Gastronomie. Sensibilisation, partage de bonnes pratiques, engagement des collaborateurs : une dynamique globale est nécessaire pour mettre l’inclusivité au cœur de l’action. En parallèle, la plateforme Mon Entreprise Inclusive, lancée en 2021, recense toutes les bonnes pratiques pour sensibiliser les entreprises françaises sur le sujet de l’inclusion. Et ce à travers du contenu informatif, exclusif, et des témoignages pour incarner les différents sujets.

Découvrir le Challenge Inclusion du Groupe Apicil

De son côté, H’up réaffirme que l’activité professionnelle doit être pensée de manière durable et respectueuse du rythme et des besoins de la personne, une réflexion que les entrepreneurs en situation de handicap intègrent souvent à la construction de leur activité, et dont chacun devrait s’inspirer. Une conviction qui traverse toutes les discussions de la matinée.

Cette matinale a mis en lumière un fait simple : entreprendre avec un handicap ne se résume pas à un statut, c’est un parcours à plusieurs voix.
Le Groupe APICIL, Cap Emploi, H’up Entrepreneurs, l’Agefiph, France Travail, les mentors, les pairs, les structures de formation… chacun intervient en complémentarité, en fonction du besoin, et c’est dans l’articulation de ces acteurs que naît un parcours sécurisé.

Les témoignages croisés l’ont montré : ce sont la coordination, l’adaptation et le regard porté sur l’entrepreneur, bien plus que les dispositifs eux-mêmes, qui font la différence.

En réunissant partenaires, experts et entrepreneurs, cette matinale a rappelé que la réussite d’un entrepreneur en situation de handicap repose autant sur la solidité de l’écosystème que sur la force de son projet et surtout sur la reconnaissance, par chacun, de sa place d’entrepreneur à part entière.

Découvrir l’invitation de la Matinale SEEPH

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Retour sur la semaine École-Entreprise 2025 !

Une édition qui rapproche durablement écoles et entreprises

Du 17 au 21 novembre 2025, le MEDEF Lyon-Rhône, en partenariat avec l’académie de Lyon et l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Orientation, a orchestré la 26eme édition de la Semaine École-Entreprise.

Objectif : offrir aux jeunes une immersion concrète et authentique dans le monde professionnel et renforcer le dialogue entre enseignants, élèves et acteurs économiques.

Une mobilisation forte sur tout le territoire

Autant d’indicateurs qui témoignent de l’engagement de tous (équipes pédagogiques, responsables des Bureaux des Entreprises et de la Formation, professionnels) pour accompagner les jeunes dans la construction de leur avenir.

Un temps fort pour l’orientation et pour les soft skills

Cette année, ce sont dix lycées de l’agglomération lyonnaise qui ont participé :

Condorcet (Saint-Priest), La Favorite (Lyon 5), Chevreul Lestonnac (Lyon 7), Édouard-Branly (Lyon 5), Edmond-Labbé (Lyon 7), Marie-Curie (Villeurbanne), Les Canuts (Vaulx-en-Velin), Hector-Guimard (Lyon 7), Émile-Béjuit (Bron), Jean-Perrin (Lyon 9).

Au-delà d’une découverte des métiers et des secteurs, cette semaine est une aventure humaine qui permet de transmettre des valeurs avec simplicité et authenticité, mais également d’aborder les compétences soft skills, devenues un levier essentiel de la réussite professionnelle.

Les professionnels ont ainsi partagé avec conviction leur expérience, rappelant à chaque élève plusieurs messages clés :

• L’importance du savoir-être,
• Entretenir la curiosité et l’ouverture d’esprit qui peuvent mener à des opportunités inattendues ;
• La nécessité d’avoir confiance en soi ;
• La persévérance fait la différence ;
• La place du plaisir et de l’engagement dans son projet professionnel.

Bien plus qu’une action annuelle : une continuité 

La Semaine École-Entreprise s’inscrit dans une démarche plus large du MEDEF Lyon-Rhône pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et répondre aux besoins en compétences des entreprises du territoire.

Chaque édition renforce un peu plus ce lien indispensable entre formation et emploi.

Ils l’ont dit ! — Paroles d’intervenants & Mur de mots des jeunes

Les retours post semaine Ecole-entreprise illustrent l’enthousiasme et l’engagement des entrepreneurs investis auprès des jeunes :

« C’est vraiment super, cet investissement de chacun prouve qu’ensemble on peut tout surmonter !!!! Belle initiative, bel engagement »

Sophie MICHEL – MEG Electricité

« Les lycéens sont de futurs professionnels, nos futurs collaborateurs et il est important de les sensibiliser au monde de l’entreprise.

Il est important également de donner une vision positive de nos activités, de nos fonctionnements dans un contexte national souvent décrit négativement …. Nous pouvons nous épanouir dans nos vies professionnelles, et j’espère avoir pu transmettre cet élan positif. »

En retour, les mots spontanément déposés par les jeunes à l’issue de l’action offrent une illustration instantanée de l’impact qu’a eu le discours professionnel sur eux :

Merci à tous nos partenaires !

Un immense merci aux établissements scolaires, aux enseignants, aux équipes des Bureaux des Entreprises, et à l’ensemble des intervenants qui ont contribué à faire de cette édition un succès partagé.

Rendez-vous en 2026 avec la même énergie… et encore plus d’ambitions !

En savoir + sur les actions Ecole-Entreprise du MEDEF Lyon-Rhône

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