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La barre des 20 % de femmes administratrices dans les sociétés cotées devrait être atteinte en 2014, mais après ?

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Dominique Largeron

Difficile à dire qu’à Lyon qui possède trois clubs de femmes chefs d’entreprise, les femmes ne se bougent pas. Une formation pour initier les administratrices à leur nouvelle fonction a été lancée. Sidonie Mérieux, première femme avec Annie Famose à pénétrer dans le très masculin conseil d’administration de l’OL a de son côté créé à Lyon le 1er cabinet spécialisé dans la chasse de têtes d’administratrices. Une mobilisation efficace : les 20 % de femmes dans les CA seront probablement atteints en 2014, comme le veut la loi. Mais ce devrait être plus difficile pour l’étape suivante, le quota de 40 %, d’ici 2017.

La barre des 20 % de femmes administratrices dans les sociétés cotées devrait être atteinte en 2014, mais après ?

Encore trop présent dans l’entreprise, le machisme a nécessité une solution radicale. Face à la faiblesse du nombre de femmes dans les conseils d’administration des sociétés cotées, le législateur a décidé d’instaurer une politique de quota. Ainsi la loi dite « Copé/Zimmermann » impose 20 % de femmes dans les conseils d’administration d’ici 2014, puis un nouveau saut à 40 % d’ici 2017.

Pourtant, en matière de « décideuses », Lyon est particulièrement gâté. La capitale rhônalpine possède trois clubs de femmes chefs d’entreprises (FCE, Action’elles et Business Women) particulièrement actifs.

La première réaction de leurs responsables respectives a été de se saisir du sujet. En compagnie d’une Lyonnaise, Caroline Weber, directrice de Middlenext, une association représentant les valeurs moyennes cotées, Blandine Peillon, créatrice de la société « Jours de printemps » et Sidonie Mérieux ont monté une formation intitulée « Préparons-nous aux mandats sociaux ». Avec succès.

La première session de formation qui a débuté à la mi-décembre est terminée : elle a concerné quinze executive women. Une deuxième session verra le jour à la rentrée prochaine.

Mieux, Sidonie Mérieux, ancienne d’EM Lyon, qui a fait une partie de sa carrière dans la société Image 7 à Paris, a créé à Lyon un cabinet spécialisé dans la chasse de tête d’administratrices : « HeR value ».

« J’ai créé HeR Value en octobre dernier et j’ai déjà trois mandats de sociétés qui m’ont demandé de leur trouver des administratrices. Je ne suis pas focalisée sur les sociétés cotées : HeR Value est aussi disponible pour toutes les sociétés qui veulent féminiser leur conseil d’administration, même si la loi ne leur impose pas », explique Sidonie Mérieux.

Cette dernière a elle-même donné l’exemple en entrant, en compagnie de l’ancienne skieuse Annie Famose, dans un temple du machisme sportif : le conseil d’adminsitration d’OL Group, la structure cotée en Bourse de l’Olympique Lyonnais.

«Siéger dans ce conseil d’administration est pour moi un vrai enrichissement professionnel. J’y apporte de mon côté mes compétences professionnelles. J’estime qu’il s’agit là d’un jeu gagnant/gagnant », admet Sidonie Mérieux.

Bref, ça bouge chez les « executive women » Mais cela sera-t-il suffisant pour atteindre la barre des 20 % de femmes dans les conseils d’adminsitration en 2014 ?

La barre a déjà été dépassée pour les sociétés du CAC 40 (21 %, actuellement). Pour les autres sociétés cotées de Rhône-Alpes, le pourcentage d’administratrices, selon Sidonie Mérieux, doit se situer actuellement aux alentours de 12/13 %. Selon cette dernière, les 20 % devraient être atteints sans trop de difficulté. « Ce sera sans doute plus difficile pour la barre des 40 % en 2017, le nombre de femmes présentes dans le top management ou chefs d’entreprises n’étant pas encore suffisant : on manque simplement de femmes prêtes à prendre des mandats », estime-t-elle.

La seconde raison mise en avant est purement mécanique : « Pour nommer une femme dans un conseil d’administration, il faut qu’une place soit vacante. Or, on voit difficilement les hommes démissionner pour laisser leur place. Il faut donc attendre que le siège soit vacant. Et cela prend du temps ! »

Deux solutions restent donc possibles : que ces messieurs les administrateurs se révélent galants ou sinon, il ne reste plus qu’à augmenter le nombre de membres des conseils !

Photo (DL)Les femmes ont trouvé un appui du côté du Medef Lyon-Rhône qui a obtenu, via Opcalia, un organisme de financement de la formation, une participation de 50 % de la formation d’administratrice relativement onéreuse : 5 000 euros.

De gauche à droite, autour de Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône, quatre administratrices de sociétés cotées : Frédérique Almaraz, présidente du directoire d’ALP prévoyance ; Blandine Peillon, dirigeante de « Jours de printemps ; Elisabeth Gouedard-Comte, gérante de Klemos GC et Anne-Sophie Panseri, Pdg de Maviflex et présidente de FCE (Femmes chef d’entreprise).

Publiée le 08 mars 2012 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 12 mars 2012

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Compétitivité : pour la 1ère fois, syndicats et patronat rhônalpins sur la même longueur d’onde

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Une révolution dans le monde très clivé des relations sociales. Pendant un an, trois syndicats de salariés (CFDT, CFTC et CGC) et trois organismes patronaux (Medef, CGPME et UPA) ont travaillé ensemble pour partager le même constat sur le problème de compétitivité dont souffre l’économie de notre pays et en particulier la région Rhône-Alpes. Il reste bien sûr des lignes de fractures entre patronat et syndicats (TVA sociale, notamment), mais les six membres de ce collectif compétitivité sont bien décidé à appliquer dès cette année cinq à six propositions communes.

Compétitivité : pour la 1ère fois, syndicats et patronat rhônalpins sur la même longueur d'onde

« Dans la situation où nous sommes, il y a urgence d’agir sur tous les facteurs de la compétitivité en même temps ! » Bernard Gaud, président du Medef Rhône-Alpes ne lance pas, jeudi 12 janvier, cette interpellation entre pairs patronaux dans un des salons feutrés de la Maison de l’entreprise à Lyon, mais face à des syndicalistes qui, de surcroît, acquiescent.

Pour la première fois, les partenaires sociaux, représentants des salariés et des chefs d’entreprises ont lancé une initiative inédite en Rhône-Alpes faisant suite à une démarche nationale : établir un diagnostic commun sur la compétitivité. Pour ensuite proposer des solutions.

Ainsi, depuis un an, des représentants de trois syndicats de salariés (la CFDT, la CFTC et la CGC) débattent du sujet avec trois organisations patronales (la CGPME, le Medef et l’Union Professionnelle Artisanale).

On remarque que côté salariés, ce sont des syndicats réformistes qui sont autour de la table : la CGT a commencé à participer aux travaux, mais les a vite quittés, tandis que FO qui a été associé a refusé de signer le document final.

Il reste que l’événement est suffisamment rare pour être souligné. Hormis le fait que pour la première fois responsables syndicaux et patronaux se sont mis autour d’une table pour évoquer ce sujet sensible, que faut-il en retirer ?

D’abord un constat commun de la nécessité d’agir sur les différents leviers qui font la compétitivité de la région dont la baisse explique les pertes d’emplois industriels et un solde commercial dans le rouge.

Parmi les éléments qui fondent la compétitivité figure le coût du travail. Patronat et syndicats sont d’accord pour constater « une dégradation du coût horaire de la main d’œuvre en France, par rapport à la moyenne de la zone euro entre 2000 et 2010. » Ils reconnaissent également que « la dégradation de l’écart avec l’Allemagne tient à la hausse du coût salarial unitaire en France, concommitante à une modération salariale outre-Rhin. »

Même constat d’accord sur les prélévements obligatoires, « parmi les plus élevés en Europe et parmi les plus importants sur les entreprises. »

Que faire ? Pour les syndicats, il faut certes agir sur les coûts, mais pas seulement. Les leviers d’action sur la compétitivité sont plus larges, selon Elisabeth Le Gac (CFDT) pour qui « la mauvaise qualité du dialogue social a un impact non négligeable ». Pour elle et en accord avec la commission, « il faut renouveler les formes actuelles de management dans toutes ses dimensions : motivation, rémunération, gestion de carrière, etc. »

Pour Christian Cumin (CFTC), toujours au nom du groupe du travail « Il faut développer les coopérations, notamment entre les PME et les grandes entreprises. »

Selon Laurent Caruana (CGC), « Nous avons retenu une priorité : l’Europe. C’est par plus d’intégration européenne que nous nous en sortirons, notamment par plus d’intégration fiscale »

Bruno Cabut, le représentant des artisans (UPA) insiste de son côté sur « la nécessité de rechercher une meilleure adéquation des formations aux besoins de l’économie ».

François Turcas (CGPME) fait part enfin de la proposition commune concernant « le développement à l’international par la mise en place, notamment d’aides incitatives fortes en faveur de l’export pour les TPE/PME ».

En final, Bernard Gaud (Medef) n’hésite pas à évoquer le sujet qui fâche : « les prélévement sur le travail qui restent un frein au développement de l’emploi et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises. » Tous les membres sont d’accord sur le constat, mais pas obligatoirement sur les moyens de résoudre le problème. Pas question ainsi d’évoquer la TVA sociale à laquelle les syndicats de salariés sont opposés. Mais pas question pour le Medef d’agiter le chiffon rouge.

Pour les six membres de cette commission compétitivité Rhône-Alpes, ce dialogue ne constitue qu’un début : « Nous avons identifié des priorités. Il s’agit maintenant de construire un projet collectif par un dialogue entre partenaires sociaux, nourri et continu à tous les échelons, interprofessionnel, branches et entreprises, dans le domaine social et aussi économique. »

Pour commencer, Bernard Gaud assure qu’en 2012, le groupe de travail ainsi constitué va proposer « cinq à six sujets d’action concrète. »

Et de conclure : «Nous, au patronat, nous avons admis que la compétitivité n’est pas qu’économique, elle est aussi sociale. » C’est une des innovations de ce dialogue inédit, comme le fait pour les syndicats d’accepter la discussion sur les surcoûts subis par les entreprises. A suivre… 

Photo (DL) : Les participants, tous responsables au niveau rhônalpin, de gauche à droite : Laurent Caruana, président de la CGC ; François Turcas, président de la CGPME ; Elisabeth Le Gac, secrétaire générale de la CFDT ; Bernard Gaud, président du Medef ; Christian Cumin, président de la CFTC et Bruno Cabut, 1er vice-président de l’UPA.

Publiée le 15 janv. 2012 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 16 janv. 2012

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Fort potentiel de développement en perspective : naissance du Club d’affaires franco-turc de Lyon

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Située aux portes de l’Europe, peuplée de 73 millions d’habitants, la Turquie est l’un des pays au monde connaissant la plus forte croissance économique : près de 10 % au cours du 1er semestre 2011. Faut-il s’en désintéresser ? Sûrement pas ont voulu signifier par leur présence de nombreux décideurs économiques et élus au lancement du tout nouveau Club d’affaires franco turc de Lyon qui intégre en son sein la Chambre de commerce franco turque et dont un chef d’entreprise, Sedat Kartal est le premier président. Un baptème effectué devant plus de six cents décideurs.

La Turquie, le nouveau dragon économique à cheval sur l’Europe et l’Asie, intrigue. Ce pays de 73 millions d’habitants dont la croissance caracole entre 6 et 10 % depuis une dizaine d’années n’a pas, c’est sûr, la place qu’il mérite dans ses échanges avec Rhône-Alpes, même si ceux-ci croissent vite.

En 2010, la Turquie est devenue le dixième partenaire de la région, juste derrière les Pays-Bas, avec un volume d’exportations régionales légèrement supérieur au milliard d’euros (1, 065 milliard d’euros) contre 401 millions d’euros d’importations. Ce qui représente en faveur de Rhône-Alpes, un solde commercial bénéficiaire de 664 millions d’euros (466, en 2007), le troisième en importance, après ceux des Etats-Unis et l’Espagne (*).

Toutes ces considérations expliquent la forte affluence rencontrée salle de la corbeille de la CCI de Lyon où se pressaient près de six cents personnes, à l’occasion du lancement du tout nouveau Club d’affaires franco-turc de Lyon qui intégre également la Chambre de commerce franco-turque. Du Medef à la CGPME, en passant par la Chambre de Métiers ou Erai (Entreprise Rhône-Alpes international), les représentants de la plupart des organismes qui structurent la vie économique étaient présents.

On peut s’étonner que cette initative arrive si tardivement, alors que de tels clubs existent déjà à Toulouse, Bordeaux, Marseille et que, de surcroît, Rhône-Alpes compte près de 80 000 citoyens d’origine turque d’où émergent de nombreux chefs d’entreprise. C’est d’ailleurs l’un d’entre eux, Sedat Kartal, créateur d’une société de conseil spécialisée dans les échanges franco-turc (Globalyon-Partner Invest) qui devient logiquement le président de la nouvelle entité.

Cette initiative qui rend nettement plus visible la communauté d’affaires turque à Lyon est accueillie les bras ouverts. Ainsi, Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon, qui quelques semaines auparavant, avait pris la tête d’une délégation française à istanbul, confirme «que la Turquie fait partie des priorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. »

De son côté, Gérard Collomb, maire de Lyon, assure que « cette création d’une Chambre de commerce franco-turque consitue un événement très important pour Lyon et qu’elle permettra de renforcer les courants d’échanges. »

L’un des objectifs que s’est fixé ce Club d’affaires est « de faciliter l’implantation des entreprises sur les territoires français et turc, en les accompagnant », décrit Sedat Kartal.

Le nouveau président du Club d’affaires se félicite : «  Si ce n’est la France, au moins, Rhône-Alpes s’éveille à la Turquie ! » 

Il reconnaît avoir « bien conscience que la Turquie est encore méconnue, ce qui entraîne une faiblesse des échanges économiques entre les deux territoires. »

Mais d’ajouter aussitôt : « Nous nous sommes enfin dotés d’un outil qui va nous permettre de développer de manière forte les relations économiques entre nos deux territoires : nous allons nous employer à faire émerger des coopérations. »

Première traduction de cette volonté : les délégations de chefs d’entreprises rhônalpins en direction de la Turquie vont se multiplier. Une d’entre elle est d’ores et déjà programmée pour le début de l’année prochaine.

(*) Sources : Douanes

Photo (DL) : Sedat Kartal, premier président du Club d’affaires franco-turc de Lyon.

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Fort potentiel de développement en perspective : naissance du Club d’affaires franco-turc de Lyon

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Dominique Largeron

Située aux portes de l’Europe, peuplée de 73 millions d’habitants, la Turquie est l’un des pays au monde connaissant la plus forte croissance économique : près de 10 % au cours du 1er semestre 2011. Faut-il s’en désintéresser ? Sûrement pas ont voulu signifier par leur présence de nombreux décideurs économiques et élus au lancement du tout nouveau Club d’affaires franco turc de Lyon qui intégre en son sein la Chambre de commerce franco turque et dont un chef d’entreprise, Sedat Kartal est le premier président. Un baptème effectué devant plus de six cents décideurs.

La Turquie, le nouveau dragon économique à cheval sur l’Europe et l’Asie, intrigue. Ce pays de 73 millions d’habitants dont la croissance caracole entre 6 et 10 % depuis une dizaine d’années n’a pas, c’est sûr, la place qu’il mérite dans ses échanges avec Rhône-Alpes, même si ceux-ci croissent vite.

En 2010, la Turquie est devenue le dixième partenaire de la région, juste derrière les Pays-Bas, avec un volume d’exportations régionales légèrement supérieur au milliard d’euros (1, 065 milliard d’euros) contre 401 millions d’euros d’importations. Ce qui représente en faveur de Rhône-Alpes, un solde commercial bénéficiaire de 664 millions d’euros (466, en 2007), le troisième en importance, après ceux des Etats-Unis et l’Espagne (*).

Toutes ces considérations expliquent la forte affluence rencontrée salle de la corbeille de la CCI de Lyon où se pressaient près de six cents personnes, à l’occasion du lancement du tout nouveau Club d’affaires franco-turc de Lyon qui intégre également la Chambre de commerce franco-turque. Du Medef à la CGPME, en passant par la Chambre de Métiers ou Erai (Entreprise Rhône-Alpes international), les représentants de la plupart des organismes qui structurent la vie économique étaient présents.

On peut s’étonner que cette initative arrive si tardivement, alors que de tels clubs existent déjà à Toulouse, Bordeaux, Marseille et que, de surcroît, Rhône-Alpes compte près de 80 000 citoyens d’origine turque d’où émergent de nombreux chefs d’entreprise. C’est d’ailleurs l’un d’entre eux, Sedat Kartal, créateur d’une société de conseil spécialisée dans les échanges franco-turc (Globalyon-Partner Invest) qui devient logiquement le président de la nouvelle entité.

Cette initiative qui rend nettement plus visible la communauté d’affaires turque à Lyon est accueillie les bras ouverts. Ainsi, Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon, qui quelques semaines auparavant, avait pris la tête d’une délégation française à istanbul, confirme «que la Turquie fait partie des priorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. »

De son côté, Gérard Collomb, maire de Lyon, assure que « cette création d’une Chambre de commerce franco-turque consitue un événement très important pour Lyon et qu’elle permettra de renforcer les courants d’échanges. »

L’un des objectifs que s’est fixé ce Club d’affaires est « de faciliter l’implantation des entreprises sur les territoires français et turc, en les accompagnant », décrit Sedat Kartal.

Le nouveau président du Club d’affaires se félicite : «  Si ce n’est la France, au moins, Rhône-Alpes s’éveille à la Turquie ! » 

Il reconnaît avoir « bien conscience que la Turquie est encore méconnue, ce qui entraîne une faiblesse des échanges économiques entre les deux territoires. »

Mais d’ajouter aussitôt : « Nous nous sommes enfin dotés d’un outil qui va nous permettre de développer de manière forte les relations économiques entre nos deux territoires : nous allons nous employer à faire émerger des coopérations. »

Première traduction de cette volonté : les délégations de chefs d’entreprises rhônalpins en direction de la Turquie vont se multiplier. Une d’entre elle est d’ores et déjà programmée pour le début de l’année prochaine.

(*) Sources : Douanes

Photo (DL) : Sedat Kartal, premier président du Club d’affaires franco-turc de Lyon.

Publiée le 15 déc. 2011 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 19 déc. 2011

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Fort potentiel de développement en perspective : naissance du Club d’affaires franco-turc de Lyon

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Située aux portes de l’Europe, peuplée de 73 millions d’habitants, la Turquie est l’un des pays au monde connaissant la plus forte croissance économique : près de 10 % au cours du 1er semestre 2011. Faut-il s’en désintéresser ? Sûrement pas ont voulu signifier par leur présence de nombreux décideurs économiques et élus au lancement du tout nouveau Club d’affaires franco turc de Lyon qui intégre en son sein la Chambre de commerce franco turque et dont un chef d’entreprise, Sedat Kartal est le premier président. Un baptème effectué devant plus de six cents décideurs.

La Turquie, le nouveau dragon économique à cheval sur l’Europe et l’Asie, intrigue. Ce pays de 73 millions d’habitants dont la croissance caracole entre 6 et 10 % depuis une dizaine d’années n’a pas, c’est sûr, la place qu’il mérite dans ses échanges avec Rhône-Alpes, même si ceux-ci croissent vite.

En 2010, la Turquie est devenue le dixième partenaire de la région, juste derrière les Pays-Bas, avec un volume d’exportations régionales légèrement supérieur au milliard d’euros (1, 065 milliard d’euros) contre 401 millions d’euros d’importations. Ce qui représente en faveur de Rhône-Alpes, un solde commercial bénéficiaire de 664 millions d’euros (466, en 2007), le troisième en importance, après ceux des Etats-Unis et l’Espagne (*).

Toutes ces considérations expliquent la forte affluence rencontrée salle de la corbeille de la CCI de Lyon où se pressaient près de six cents personnes, à l’occasion du lancement du tout nouveau Club d’affaires franco-turc de Lyon qui intégre également la Chambre de commerce franco-turque. Du Medef à la CGPME, en passant par la Chambre de Métiers ou Erai (Entreprise Rhône-Alpes international), les représentants de la plupart des organismes qui structurent la vie économique étaient présents.

On peut s’étonner que cette initative arrive si tardivement, alors que de tels clubs existent déjà à Toulouse, Bordeaux, Marseille et que, de surcroît, Rhône-Alpes compte près de 80 000 citoyens d’origine turque d’où émergent de nombreux chefs d’entreprise. C’est d’ailleurs l’un d’entre eux, Sedat Kartal, créateur d’une société de conseil spécialisée dans les échanges franco-turc (Globalyon-Partner Invest) qui devient logiquement le président de la nouvelle entité.

Cette initiative qui rend nettement plus visible la communauté d’affaires turque à Lyon est accueillie les bras ouverts. Ainsi, Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon, qui quelques semaines auparavant, avait pris la tête d’une délégation française à istanbul, confirme «que la Turquie fait partie des priorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. »

De son côté, Gérard Collomb, maire de Lyon, assure que « cette création d’une Chambre de commerce franco-turque consitue un événement très important pour Lyon et qu’elle permettra de renforcer les courants d’échanges. »

L’un des objectifs que s’est fixé ce Club d’affaires est « de faciliter l’implantation des entreprises sur les territoires français et turc, en les accompagnant », décrit Sedat Kartal.

Le nouveau président du Club d’affaires se félicite : «  Si ce n’est la France, au moins, Rhône-Alpes s’éveille à la Turquie ! » 

Il reconnaît avoir « bien conscience que la Turquie est encore méconnue, ce qui entraîne une faiblesse des échanges économiques entre les deux territoires. »

Mais d’ajouter aussitôt : « Nous nous sommes enfin dotés d’un outil qui va nous permettre de développer de manière forte les relations économiques entre nos deux territoires : nous allons nous employer à faire émerger des coopérations. »

Première traduction de cette volonté : les délégations de chefs d’entreprises rhônalpins en direction de la Turquie vont se multiplier. Une d’entre elle est d’ores et déjà programmée pour le début de l’année prochaine.

(*) Sources : Douanes

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Trois femmes chefs d’entreprises rhônalpines reçoivent à Paris les trophées FCE

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Les Trophées FCE (Femmes Chefs d’Entreprise) ont été décernés le 18 novembre à Paris devant près de deux cents dirigeantes. Rhône-Alpes a remporté trois Trophées sur onze.

Lyon et la délégation dirigée par Anne-Sophie Panseri, Présidente FCE-Lyon, était particulièrement bien représentée sur scène, lors de la remise des Trophées FCE France de l’année, au nombre de onze. Trois dirigeantes rhônalpines remportent ainsi trois disctinctions respectivement décernées à Nadine Ferri (entreprise E.C. Mat), Nathalie Chaize (société Nathalie Chaize) et Marie-Laure Reynaud, Pdg de Giraudet. Une remise de prix qui s’est déroulée devant près de deux cents dirigeantes venues de toute la France.

Nadine Ferri a reçu le prix spécial Madame Foinant, la créatrice des FCE. Les femmes dans le secteur du bâtiment sont peu nombreuses. C’est pourtant à ce secteur qu’appartient son entreprise, E.C. MAT, qui compte 44 salariés et qui est spécialisée dans les coffrages sur mesure (13 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Les raisons de la présence de Nadine Ferri dans ce palmarès ? « Dans un monde d’hommes, elle ne baisse jamais les bras et maintient une politique d’innovation soutenue pour amener de la valeur ajoutée à son produit. Elle manage les hommes avec finesse et habilité pour les amener vers une dynamique commune », a expliqué le jury en décernant le prix à cette femme dotée d’un solide sens de l’humour.

Nathalie Chaise, créatrice de l’entreprise éponyme, a reçu de son côté, le prix Export FCE. Son secteur d’activité est la création, la fabrication et la distribution des collections de prêt à porter féminin et accessoires de mode.

Son entreprise compte trente salariés pour 4 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Les productions sont sous-traitées, ce qui implique une forte maîtrise en interne de la logistique permettant une très forte réactivité notamment en réassort. La distribution est multi-canaux : via des catalogues papier, mais aussi un concept de boutiques propres, un site Internet, un autre de e-commerce….

Marie-Laure Reynaud, la dirigeante de Giraudet a reçu le Trophée agriculture/agro-alimentaire.

En comptant le siège et le réseau de boutiques, la société Giraudet compte 58 salariés, pour un chiffre d’affaires consolidé de 10 millions d’euros.

Marie-Laure Reynaud est dirigeante et propriétaire de la société, une maison centenaire dont le coeur de métier est l’agro-alimentaire : elle fabrique non seulement des quenelles, mais aussi des sauces et des soupes fraîches.

Attachée au respect des produits de saison, Giraudet présente tel un couturier, ses gammes par collections printemps-été et automne-hiver.

Elle possède son propre réseau de boutiques situées à des adresses-clés de grandes villes (quartier du Marais et place des Vosges à Paris ou place Bellecour et Halles Paul Bocuse à Lyon). Une gamme spécifique est également présente en grande distribution et en réseau bio.

Publiée le 23 nov. 2011 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 28 nov. 2011

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Création à Lyon d’une pépinière d’entreprises uniquement dédiée aux femmes

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« Rhône-Alpes Pionnières, l’incubateur au féminin de services innovants ». Tel est l’intitulé d’une pépinière d’entreprises sortant des normes qui vient de s’installer sur 120 m2 dans le quartier de Gerland à Lyon. Appartenant à un réseau comptant déjà en France et à l’étranger treize pépinières exclusivement féminines, ce site se veut l’étendard en Rhône-Alpes de la création d’entreprises au féminin. Pour ses créatrices, la place des femmes est tellement sous-représentée dans les incubateurs et autres pépinières classiques qu’un tel levier s’avérait indispensable.

Rhône-Alpes qui en compte déjà près de trente-cinq vient de se doter d’une nouvelle pépinière d’entreprises. Une de plus, penserez-vous. Oui, sans doute, mais celle-ci est particulière. Baptisée « Rhône-Alpes Pionnières », elle est uniquement dédiée aux femmes créatrices d’entreprises.

« Nous ne pensons pas qu’il existe dans les autres pépinières d’entreprises une sorte d’ostracisme à l’égard des créatrices d’entreprise », précise Catherine Sidrot, chef de projet qui a développé cette pépinière. « Nous savons bien que non, mais le constat est là : en moyenne dans les pépinières on ne compte que 30 % de créatrices. Pour les incubateurs, c’est encore pire : ils n’accueillent que 5 % de femmes et ne parlons par de l’incubateur d’EM.Lyon… » décrit-elle. Avant de lancer : «  Nous avons créé Rhône-Alpes pionnières pour avancer plus vite vers la parité ».

Ce mot de « Pionnières » comme nom de baptême de la pépinière n’est pas utilisé au hasard. Pour les responsables de la nouvelle pépinière, il s’agit avec cette innovation de montrer la voie : « Nous voulons créer de nouvelles entreprises dans lesquelles le management et la composante diversité/mixité seront réinventées par des femmes : nous voulons stimuler ce formidable moteur que représentent les femmes dans notre économie. Les quinze entreprises qui se développeront dans la pépinière auront un rôle d’ambassadrices ! »

Installée sur 120 m2 pour commencer, au « 99 Gerland », dans le 8ème arrondissement, la pépinière aura rapidement la possibilité de tripler sa superficie si le succès est au rendez-vous, ce dont ses initiatrices ne doutent pas.

Pour l’heure, la pépinière au féminin vient juste de démarrer ses activités et accueille déjà trois entreprises, en l’occurrence trois sociétés de services. Deux d’entre elles concernent directement la femme dans son rôle maternel : «Bébédou », un réseau de micro-crèches d’entreprise et « EloWoMum », un concept nomade de présentation de produits liés à la mère et à l’enfant. Le troisième projet, Handishare » est celui d’une entreprise adaptée sous-traitante du secrétariat bureautique pour entreprise avec des salariés handicapés. « Si les premières entreprises de la pépinière ont des thématiques proches et plutôt féminines, notre objectif est d’accueillir rapidement une quinzaine d’entreprises dans les domaines les plus divers », tient à préciser Catherine Sidrot.

Comme dans toute pépinière, l’accompagnement est assuré par un réseau d’une quinzaine d’experts œuvrant dans tous les domaines de la création d’entreprise.

L’autre originalité de cette pépinière est qu’elle n’est pas seulement… une pépinière, accueillant des start-up pendant douze mois, mais aussi un incubateur. Elle accompagne aussi, pendant trois à six mois, les entreprises dès que le projet est couché sur le papier noir sur blanc, avant même que l’entreprise soit juridiquement constituée. Le temps de mettre au point le modèle économique et de s’assurer de la viabilité du projet.

« Rhône-Alpes Pionnières » n’est pas né d’une brusque flambée féministe. Il s’agit en fait d’un réseau qui s’est constitué il y a six ans à Paris, puis a essaimé dans le Nord de la France, avant de prendre racine à Lyon.

La pépinière de Lyon est ainsi la première à voir le jour en Rhône-Alpes. Le réseau « Pionnières » compte à ce jour huit sites en France : deux autres sont actuellement en gestation, à Bordeaux et Marseille. L’étranger est aussi en ligne de mire : deux pépinières ont déjà été créées au Maroc, une en Serbie, au Luxembourg et enfin, en Belgique.

La présidente de la pépinière lyonnaise, Claire Saddy, entend bien s’appuyer sur l’expérience engrangée en cinq ans par ce réseau. Depuis 2005, plus de 1 500 appels à projets ont été traités, près de trois cents entreprises ont été incubées, tandis que 150 start-up ont été accompagnées. Ce qui a permis au total la création de près de 700 emplois.

Cette initiative lyonnaise et rhônalpine doit être replacée dans son contexte. Elle illustre la montée en puissance de l’entrepreneuriat au féminin dans l’agglomération lyonnaise déjà marquée par l’existence de trois associations de femmes chefs d’entreprises particulièrement actives. La parité est un combat !

Photo (DL)De gauche à droite, l’équipe de « Rhône-Alpes Pionnières » : Catherine Sidrot, chef de projet, Claire Saddy, présidente et Marie-Thé Sigaud, chargée de mission.

Propriété de publication

Cet article "Création à Lyon d'une pépinière d'entreprises uniquement dédiée aux femmes" est une publication du site Lyon-Entreprises.com lisible sur le site source à cette adresse http://www.lyon-entreprises.com/News/Lyon-Parc-Auto-integre-la-4G-dans-ses-parkings/Creation-a-Lyon-d-une-pepiniere-d-entreprises-uniquement-dediee-aux-femmes-i20592.html.

Création à Lyon d’une pépinière d’entreprises uniquement dédiée aux femmes

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« Rhône-Alpes Pionnières, l’incubateur au féminin de services innovants ». Tel est l’intitulé d’une pépinière d’entreprises sortant des normes qui vient de s’installer sur 120 m2 dans le quartier de Gerland à Lyon. Appartenant à un réseau comptant déjà en France et à l’étranger treize pépinières exclusivement féminines, ce site se veut l’étendard en Rhône-Alpes de la création d’entreprises au féminin. Pour ses créatrices, la place des femmes est tellement sous-représentée dans les incubateurs et autres pépinières classiques qu’un tel levier s’avérait indispensable.

Rhône-Alpes qui en compte déjà près de trente-cinq vient de se doter d’une nouvelle pépinière d’entreprises. Une de plus, penserez-vous. Oui, sans doute, mais celle-ci est particulière. Baptisée « Rhône-Alpes Pionnières », elle est uniquement dédiée aux femmes créatrices d’entreprises.

« Nous ne pensons pas qu’il existe dans les autres pépinières d’entreprises une sorte d’ostracisme à l’égard des créatrices d’entreprise », précise Catherine Sidrot, chef de projet qui a développé cette pépinière. « Nous savons bien que non, mais le constat est là : en moyenne dans les pépinières on ne compte que 30 % de créatrices. Pour les incubateurs, c’est encore pire : ils n’accueillent que 5 % de femmes et ne parlons par de l’incubateur d’EM.Lyon… » décrit-elle. Avant de lancer : «  Nous avons créé Rhône-Alpes pionnières pour avancer plus vite vers la parité ».

Ce mot de « Pionnières » comme nom de baptême de la pépinière n’est pas utilisé au hasard. Pour les responsables de la nouvelle pépinière, il s’agit avec cette innovation de montrer la voie : « Nous voulons créer de nouvelles entreprises dans lesquelles le management et la composante diversité/mixité seront réinventées par des femmes : nous voulons stimuler ce formidable moteur que représentent les femmes dans notre économie. Les quinze entreprises qui se développeront dans la pépinière auront un rôle d’ambassadrices ! »

Installée sur 120 m2 pour commencer, au « 99 Gerland », dans le 8ème arrondissement, la pépinière aura rapidement la possibilité de tripler sa superficie si le succès est au rendez-vous, ce dont ses initiatrices ne doutent pas.

Pour l’heure, la pépinière au féminin vient juste de démarrer ses activités et accueille déjà trois entreprises, en l’occurrence trois sociétés de services. Deux d’entre elles concernent directement la femme dans son rôle maternel : «Bébédou », un réseau de micro-crèches d’entreprise et « EloWoMum », un concept nomade de présentation de produits liés à la mère et à l’enfant. Le troisième projet, Handishare » est celui d’une entreprise adaptée sous-traitante du secrétariat bureautique pour entreprise avec des salariés handicapés. « Si les premières entreprises de la pépinière ont des thématiques proches et plutôt féminines, notre objectif est d’accueillir rapidement une quinzaine d’entreprises dans les domaines les plus divers », tient à préciser Catherine Sidrot.

Comme dans toute pépinière, l’accompagnement est assuré par un réseau d’une quinzaine d’experts œuvrant dans tous les domaines de la création d’entreprise.

L’autre originalité de cette pépinière est qu’elle n’est pas seulement… une pépinière, accueillant des start-up pendant douze mois, mais aussi un incubateur. Elle accompagne aussi, pendant trois à six mois, les entreprises dès que le projet est couché sur le papier noir sur blanc, avant même que l’entreprise soit juridiquement constituée. Le temps de mettre au point le modèle économique et de s’assurer de la viabilité du projet.

« Rhône-Alpes Pionnières » n’est pas né d’une brusque flambée féministe. Il s’agit en fait d’un réseau qui s’est constitué il y a six ans à Paris, puis a essaimé dans le Nord de la France, avant de prendre racine à Lyon.

La pépinière de Lyon est ainsi la première à voir le jour en Rhône-Alpes. Le réseau « Pionnières » compte à ce jour huit sites en France : deux autres sont actuellement en gestation, à Bordeaux et Marseille. L’étranger est aussi en ligne de mire : deux pépinières ont déjà été créées au Maroc, une en Serbie, au Luxembourg et enfin, en Belgique.

La présidente de la pépinière lyonnaise, Claire Saddy, entend bien s’appuyer sur l’expérience engrangée en cinq ans par ce réseau. Depuis 2005, plus de 1 500 appels à projets ont été traités, près de trois cents entreprises ont été incubées, tandis que 150 start-up ont été accompagnées. Ce qui a permis au total la création de près de 700 emplois.

Cette initiative lyonnaise et rhônalpine doit être replacée dans son contexte. Elle illustre la montée en puissance de l’entrepreneuriat au féminin dans l’agglomération lyonnaise déjà marquée par l’existence de trois associations de femmes chefs d’entreprises particulièrement actives. La parité est un combat !

Photo (DL)De gauche à droite, l’équipe de « Rhône-Alpes Pionnières » : Catherine Sidrot, chef de projet, Claire Saddy, présidente et Marie-Thé Sigaud, chargée de mission.

Propriété de publication

Cet article "Création à Lyon d'une pépinière d'entreprises uniquement dédiée aux femmes" est une publication du site Lyon-Entreprises.com lisible sur le site source à cette adresse http://www.lyon-entreprises.com/News/L-article-du-jour/Creation-a-Lyon-d-une-pepiniere-d-entreprises-uniquement-dediee-aux-femmes-i20592.html.

Création à Lyon d'une pépinière d'entreprises uniquement dédiée aux femmes

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Dominique Largeron

« Rhône-Alpes Pionnières, l’incubateur au féminin de services innovants ». Tel est l’intitulé d’une pépinière d’entreprises sortant des normes qui vient de s’installer sur 120 m2 dans le quartier de Gerland à Lyon. Appartenant à un réseau comptant déjà en France et à l’étranger treize pépinières exclusivement féminines, ce site se veut l’étendard en Rhône-Alpes de la création d’entreprises au féminin. Pour ses créatrices, la place des femmes est tellement sous-représentée dans les incubateurs et autres pépinières classiques qu’un tel levier s’avérait indispensable.

Rhône-Alpes qui en compte déjà près de trente-cinq vient de se doter d’une nouvelle pépinière d’entreprises. Une de plus, penserez-vous. Oui, sans doute, mais celle-ci est particulière. Baptisée « Rhône-Alpes Pionnières », elle est uniquement dédiée aux femmes créatrices d’entreprises.

« Nous ne pensons pas qu’il existe dans les autres pépinières d’entreprises une sorte d’ostracisme à l’égard des créatrices d’entreprise », précise Catherine Sidrot, chef de projet qui a développé cette pépinière. « Nous savons bien que non, mais le constat est là : en moyenne dans les pépinières on ne compte que 30 % de créatrices. Pour les incubateurs, c’est encore pire : ils n’accueillent que 5 % de femmes et ne parlons par de l’incubateur d’EM.Lyon… » décrit-elle. Avant de lancer : «  Nous avons créé Rhône-Alpes pionnières pour avancer plus vite vers la parité ».

Ce mot de « Pionnières » comme nom de baptême de la pépinière n’est pas utilisé au hasard. Pour les responsables de la nouvelle pépinière, il s’agit avec cette innovation de montrer la voie : « Nous voulons créer de nouvelles entreprises dans lesquelles le management et la composante diversité/mixité seront réinventées par des femmes : nous voulons stimuler ce formidable moteur que représentent les femmes dans notre économie. Les quinze entreprises qui se développeront dans la pépinière auront un rôle d’ambassadrices ! »

Installée sur 120 m2 pour commencer, au « 99 Gerland », dans le 8ème arrondissement, la pépinière aura rapidement la possibilité de tripler sa superficie si le succès est au rendez-vous, ce dont ses initiatrices ne doutent pas.

Pour l’heure, la pépinière au féminin vient juste de démarrer ses activités et accueille déjà trois entreprises, en l’occurrence trois sociétés de services. Deux d’entre elles concernent directement la femme dans son rôle maternel : «Bébédou », un réseau de micro-crèches d’entreprise et « EloWoMum », un concept nomade de présentation de produits liés à la mère et à l’enfant. Le troisième projet, Handishare » est celui d’une entreprise adaptée sous-traitante du secrétariat bureautique pour entreprise avec des salariés handicapés. « Si les premières entreprises de la pépinière ont des thématiques proches et plutôt féminines, notre objectif est d’accueillir rapidement une quinzaine d’entreprises dans les domaines les plus divers », tient à préciser Catherine Sidrot.

Comme dans toute pépinière, l’accompagnement est assuré par un réseau d’une quinzaine d’experts œuvrant dans tous les domaines de la création d’entreprise.

L’autre originalité de cette pépinière est qu’elle n’est pas seulement… une pépinière, accueillant des start-up pendant douze mois, mais aussi un incubateur. Elle accompagne aussi, pendant trois à six mois, les entreprises dès que le projet est couché sur le papier noir sur blanc, avant même que l’entreprise soit juridiquement constituée. Le temps de mettre au point le modèle économique et de s’assurer de la viabilité du projet.

« Rhône-Alpes Pionnières » n’est pas né d’une brusque flambée féministe. Il s’agit en fait d’un réseau qui s’est constitué il y a six ans à Paris, puis a essaimé dans le Nord de la France, avant de prendre racine à Lyon.

La pépinière de Lyon est ainsi la première à voir le jour en Rhône-Alpes. Le réseau « Pionnières » compte à ce jour huit sites en France : deux autres sont actuellement en gestation, à Bordeaux et Marseille. L’étranger est aussi en ligne de mire : deux pépinières ont déjà été créées au Maroc, une en Serbie, au Luxembourg et enfin, en Belgique.

La présidente de la pépinière lyonnaise, Claire Saddy, entend bien s’appuyer sur l’expérience engrangée en cinq ans par ce réseau. Depuis 2005, plus de 1 500 appels à projets ont été traités, près de trois cents entreprises ont été incubées, tandis que 150 start-up ont été accompagnées. Ce qui a permis au total la création de près de 700 emplois.

Cette initiative lyonnaise et rhônalpine doit être replacée dans son contexte. Elle illustre la montée en puissance de l’entrepreneuriat au féminin dans l’agglomération lyonnaise déjà marquée par l’existence de trois associations de femmes chefs d’entreprises particulièrement actives. La parité est un combat !

Photo (DL)De gauche à droite, l’équipe de « Rhône-Alpes Pionnières » : Catherine Sidrot, chef de projet, Claire Saddy, présidente et Marie-Thé Sigaud, chargée de mission.

Le site de la pépinière

Publiée le 09 nov. 2011 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 14 nov. 2011

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