jeudi 3 juillet 2025
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Dédié exclusivement à l’entrepreneuriat féminin, « Les Pionnières » lyonnaises vont donner naissance à un incubateur grenoblois

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Dominique Largeron

Après deux années d’existence, l’incubateur lyonnais exclusivement dédié aux femmes chefs d’entreprises se sent pousser des ailes. Il va prochainement donner naissance à une structure similaire à Grenoble, portant à seize ces incubateurs au féminin en France. Le bilan s’avère positif : pour ses promotrices, il correspond à un véritable besoin car les femmes ne se sentent pas obligatoirement très à l’aise dans les structures existantes.

Il y a deux ans naissait dans le quartier de Gerland à Lyon, le premier incubateur rhônalpin dédié exclusivement à l’entrepreneuriat féminin : « Lyon Pionnières ».

 Fémimisme mal placé, défiance à l’égard d’un monde trop masculin qui serait jugé hostile ? Rien de tout cela lorsqu’on effectue le bilan, puisque ce premier incubateur au féminin se traduit d’abord par un succès. Il rassemble à ce jour vingt-deux entreprises et a déjà, en sus de l’emploi des chefs d’entreprise, créé plus d’une vingtaine d’emplois. Le réseau national dont il fait partie, riche de quinze incubateurs a, lui, déjà suscité depuis 2005, 244 sociétés, amenant la création de près de 700 nouveaux jobs dans l’Hexagone.

Une préférence pour les innovations sociétales

 Mais surtout, il apparaît comme l’explique Claire Saddy, militante de l’entrepreneuriat au féminin et présidente de cet incubateur « Lyon Pionnières », il correspond à un véritable besoin. Il s’avère complémentaire car il ne s’est pas bâti contre les structures existantes.

 « On constate-explique Claire Saddy-que dans les incubateurs ou les pépinières d’entreprises existants, 15 % seulement des projets sont portés par des femmes. Pourquoi ? Parce que les structures existantes sont le plus fréquemment basées sur des innovations technologiques. Or, les femmes sont aussi très souvent porteuses d’une autre source d’innovation beaucoup moins prises en compte dans ces pépinières : celle concernant les services, l’écologie ou l’humanitaire, très souvent retoquées dans ces pépinières ou incubateurs classiques. »

 Ce que confirme Frédérique Clavel, présidente de l’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE) pour qui une structure comme « Lyon Pionnières » correspond à un véritable besoin. « D’abord (explique-t-elle) parce que les femmes ont tendance, contrairement aux hommes à ne pas se survendre. Mais aussi parce qu’elles ont une démarche itérative : elles ne vont pas tout de suite au fond des choses. Elles arriveront au même résultat que les hommes, mais de manière plus prudente, en franchissant l’escalier marche par marche. »

 Et d’assurer « oui, les femmes s’intéressent aux projets innovants, mais pas forcément technologiques ; ce qu’elles recherchent, c’est l’amélioration d’usage, l’innovation éthique, tout ce qui sera très utile pour la société : or, ce ne sont pas les entreprises qui sont les moins créatrices d’emplois, car on le sait bien, l’avenir est aux services. »

De l’habitat participatif à la mini-crèche

 Lorsque les femmes chefs d’entreprise membres de cet incubateur de 100 m2 et au budget de 150 000 euros, égrènent leur activité, on perçoit concrétement cette différence.

 Ainsi, par exemple, Cécile, Ingénieure dans le bâtiment a créé l’entreprise Hapara pour développer l’habitat participatif : elle monte avec des habitants des projets collectifs d’immeubles privés offrant des espaces collectifs.

 Cécile qui vient du marketing a développé de son côté une gamme de tenues de jour et de nuit pour des pré-adolescentes que ces dernières peuvent customiser. « De fabrication française », précise-t-elle.

 Mère de deux enfants, Sandrine a créé, lorsqu’elle s’est retrouvée au chômage, sa première mini-crèche à Grenoble en janvier dernier. Elle s’apprête à en ouvrir une deuxième.

 Nicola (sans « s », prénom féminin) a mis en ligne, une place de marché de vente de vins (cavo.com), offrant aux viticulteurs la possiblité d’écouler une partie de leur production en ligne. Elle compte à ce jour soixante vignerons qui lui ont fait confiance.

 Dernier exemple : Stéphanie a créé des « chéques taxi », non monétisables permettant aux jeunes sortant en boite de nuit le soir de rentrer à la maison sans danger. Une initiative qui a reçu le soutien de la Ville de Lyon, etc., etc.

 « Pionnières » étant pour l’heure le seul incubateur au féminin de Rhône-Alpes, les femmes adhérents proviennent de toute la région. D’où, annonce Claire Saddy, « vu la demande, nous allons créer prochainement un incubateur similaire à Grenoble. »

Un taux de survie à trois ans de 88 %

 Tous ces projets demandent, selon leurs besoins, de 7 000 à 200 000 euros de capital. Le rôle de l’incubateur est bien évidemment comme toutes les structures de ce type, d’accompagner les dirigeantes de ces jeunes pousses en leur prodiguant force conseils, mais aussi en les aidant à rechercher des capitaux.

 La structuration en réseau des incubateurs « Pionnières », au nombre de quinze en France, facilite les choses.

 Avec ce résultat à la clef : un taux de survie de 88 % à trois ans des entreprises dans l’ensemble du réseau « Pionnières » de France. Pour l’heure l’incubateur lyonnais n’a eu à déplorer qu’un seul échec.

Photo (DL)-Des chefs d’entreprise membres de l’incubateur au fémini ; en médaillon, Claire Saddy, la présidente.

Publiée le 15 févr. 2013 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 18 févr. 2013

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Rhône-Alpes touché par le phénomène des mompreneurs

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Comme souvent, le phénomène est parti des Etats-Unis qui comptent déjà plus de 7 millions de « Mompreneurs », ces femmes qui créent leur entreprise après l’arrivée d’un enfant. Plus globalement ce phénomème… naissant permet de mettre l’accent sur la faiblesse persistante de l’entrepreneuriat féminin en France. Avec la création de l’incubateur féminin « Les Pionnières » à Lyon, puis prochainement à Grenoble, et l’annonce de la création en Rhône-Alpes du « Réseau de l’Entreprise au Féminin » regroupant douze associations, la situation pourrait bien changer.

Pendant longtemps, le débat sur le travail des femmes s’est focalisé sur le fameux « plafond de verre », cette image évocatrice illustrant le fait qu’elles sont moins nombreuses que les hommes, en proportion, à avoir la possibilité de s’élever dans la hiérarchie ou à prendre des postes d’envergure.

 D’où la mise en place, par exemple, d’un quota de femmes au sein des conseils d’administration des grandes entreprises. Un passage nécessaire qui devrait changer la perception qu’ont ces entreprises de la société. De nombreuses statistiques l’ont prouvé : les entreprises où les femmes sont en nombre à tous les degrés de la hiérarchie sont souvent les plus performantes. Logique, finalement : comment fonctionner au mieux si l’on oublie dans les instances dirigeantes la moitié de l’humanité ?

8 % seulement des entreprises financées par Oséo

 Désormais, le débat sur le travail des femmes se focalise sur l’entrepreneuriat. Car là aussi, les chiffres sont accablants. 8 % seulement des entreprises financées par Oséo, la banque des PME, sont dirigées par des femmes. D’autres statistiques montrent aussi qu’à peine 15 % des entreprises présentes dans les incubateurs ou les pépinières d’entreprises françaises sont portées par des femmes.

 Plus globalement, 30 % seulement des créateurs d’entreprises en France sont… des créatrices, alors qu’aux Etats-Unis, ce pourcentage s’élève à 48 %.

 D’où la création du premier incubateur d’entreprises exclusivement féminin que nous évoquons ci-contre dans lyon-entreprises et qui devrait prochainement essaimer à Grenoble.

11 676 créations d’emplois nouveaux, si…

 Le calcul a été effectué : s’il y avait dans le Grand Lyon autant de créatrices d’entreprises que de créateurs, le nombre d’emplois créés supplémentaires serait très précisément de… 11 676 ! Le champ de développement qu’offre l’entrepreneuriat au féminin est vaste.

 Si l’on observe le profil de ces femmes qui ont ou vont créer leur entreprise au sein de l’incubateur « Pionnières », celui-ci est très souvent le même : il s’agit de femmes qui ont entre 30 et 40 ans, toutes mariées et mères de famille.

 Ce qui n’est pas sans évoquer un phénomène dont on parle beaucoup actuellement aux Etats-Unis et qui est en train d’arriver en France, celui des « Mompreneurs » ou « Mampreneurs » en version française. Comprendre : ces femmes qui créent leur entreprise après l’arrivée d’un enfant. Celles qui accouchent à la fois d’un bébé et d’une Sarl. Elles sont près de sept millions aux Etats-Unis.

 Or, la France paraît être un terreau idéal pour ces « Mompreneurs » dans la mesure où les Françaises sont les championnes de la natalité en Europe et qu’elles figurent parmi les mères les plus actives avec un taux d’activité de plus de 80 % pour les mères d’un enfant. Il leur est souvent, plus simple et plus valorisant de marier un travail et un ou plusieurs enfants, en créant leur propre emploi comme chef d’entreprise qu’en tant que salariées dans une grande entreprise.

 De plus en plus, ces femmes ne veulent renoncer à aucun de leurs rôles et actionner toutes leurs potentialités : ce qu’elles trouvent dans l’entrepreneuriat.

 La création de cet incubateur « Pionnières », le développement, plus ancien, des réseaux de femmes chefs d’entreprises fait que désormais, les femmes entrepreneurs pèsent de plus en plus dans la cité. Et comptent bien le faire savoir.

Naissance du Réseau de l’Entreprise au Féminin

 Une instance de lobbying de l’entrepreneuriat féminin vient ainsi de voir le jour dans l’agglomération lyonnaise et en Rhône-Alpes : le « Réseau de l’Entreprise au Féminin » fraîchement porté sur les fonts baptismaux. Il fédére douze associations qui gravitent autour de l’entrepreneuriat au féminin ce qui en fait un poids-lourd qui gageons-le aura l’oreille des collectivités et des pouvoirs publics.

 D’autant qu’à cet égard, un signal a aussi été donné en haut lieu avec la nomination d’une femme, Fleur Pellerin, comme ministre chargée des PME ; et d’une autre femme, Frédérique Clavel, comme présidente de l’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE) qui vient d’être réactivée. Entrepreneuses, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous jeter à l’eau !

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Cet article "Rhône-Alpes touché par le phénomène des mompreneurs" est une publication du site Lyon-Entreprises.com lisible sur le site source à cette adresse http://www.lyon-entreprises.com/News/Edito/Rhone-Alpes-touche-par-le-phenomene-des-mompreneurs-i40439.html.

Rhône-Alpes touché par le phénomène des mompreneurs

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Comme souvent, le phénomène est parti des Etats-Unis qui comptent déjà plus de 7 millions de « Mompreneurs », ces femmes qui créent leur entreprise après l’arrivée d’un enfant. Plus globalement ce phénomème… naissant permet de mettre l’accent sur la faiblesse persistante de l’entrepreneuriat féminin en France. Avec la création de l’incubateur féminin « Les Pionnières » à Lyon, puis prochainement à Grenoble, et l’annonce de la création en Rhône-Alpes du « Réseau de l’Entreprise au Féminin » regroupant douze associations, la situation pourrait bien changer.

Pendant longtemps, le débat sur le travail des femmes s’est focalisé sur le fameux « plafond de verre », cette image évocatrice illustrant le fait qu’elles sont moins nombreuses que les hommes, en proportion, à avoir la possibilité de s’élever dans la hiérarchie ou à prendre des postes d’envergure.

 D’où la mise en place, par exemple, d’un quota de femmes au sein des conseils d’administration des grandes entreprises. Un passage nécessaire qui devrait changer la perception qu’ont ces entreprises de la société. De nombreuses statistiques l’ont prouvé : les entreprises où les femmes sont en nombre à tous les degrés de la hiérarchie sont souvent les plus performantes. Logique, finalement : comment fonctionner au mieux si l’on oublie dans les instances dirigeantes la moitié de l’humanité ?

8 % seulement des entreprises financées par Oséo

 Désormais, le débat sur le travail des femmes se focalise sur l’entrepreneuriat. Car là aussi, les chiffres sont accablants. 8 % seulement des entreprises financées par Oséo, la banque des PME, sont dirigées par des femmes. D’autres statistiques montrent aussi qu’à peine 15 % des entreprises présentes dans les incubateurs ou les pépinières d’entreprises françaises sont portées par des femmes.

 Plus globalement, 30 % seulement des créateurs d’entreprises en France sont… des créatrices, alors qu’aux Etats-Unis, ce pourcentage s’élève à 48 %.

 D’où la création du premier incubateur d’entreprises exclusivement féminin que nous évoquons ci-contre dans lyon-entreprises et qui devrait prochainement essaimer à Grenoble.

11 676 créations d’emplois nouveaux, si…

 Le calcul a été effectué : s’il y avait dans le Grand Lyon autant de créatrices d’entreprises que de créateurs, le nombre d’emplois créés supplémentaires serait très précisément de… 11 676 ! Le champ de développement qu’offre l’entrepreneuriat au féminin est vaste.

 Si l’on observe le profil de ces femmes qui ont ou vont créer leur entreprise au sein de l’incubateur « Pionnières », celui-ci est très souvent le même : il s’agit de femmes qui ont entre 30 et 40 ans, toutes mariées et mères de famille.

 Ce qui n’est pas sans évoquer un phénomène dont on parle beaucoup actuellement aux Etats-Unis et qui est en train d’arriver en France, celui des « Mompreneurs » ou « Mampreneurs » en version française. Comprendre : ces femmes qui créent leur entreprise après l’arrivée d’un enfant. Celles qui accouchent à la fois d’un bébé et d’une Sarl. Elles sont près de sept millions aux Etats-Unis.

 Or, la France paraît être un terreau idéal pour ces « Mompreneurs » dans la mesure où les Françaises sont les championnes de la natalité en Europe et qu’elles figurent parmi les mères les plus actives avec un taux d’activité de plus de 80 % pour les mères d’un enfant. Il leur est souvent, plus simple et plus valorisant de marier un travail et un ou plusieurs enfants, en créant leur propre emploi comme chef d’entreprise qu’en tant que salariées dans une grande entreprise.

 De plus en plus, ces femmes ne veulent renoncer à aucun de leurs rôles et actionner toutes leurs potentialités : ce qu’elles trouvent dans l’entrepreneuriat.

 La création de cet incubateur « Pionnières », le développement, plus ancien, des réseaux de femmes chefs d’entreprises fait que désormais, les femmes entrepreneurs pèsent de plus en plus dans la cité. Et comptent bien le faire savoir.

Naissance du Réseau de l’Entreprise au Féminin

 Une instance de lobbying de l’entrepreneuriat féminin vient ainsi de voir le jour dans l’agglomération lyonnaise et en Rhône-Alpes : le « Réseau de l’Entreprise au Féminin » fraîchement porté sur les fonts baptismaux. Il fédére douze associations qui gravitent autour de l’entrepreneuriat au féminin ce qui en fait un poids-lourd qui gageons-le aura l’oreille des collectivités et des pouvoirs publics.

 D’autant qu’à cet égard, un signal a aussi été donné en haut lieu avec la nomination d’une femme, Fleur Pellerin, comme ministre chargée des PME ; et d’une autre femme, Frédérique Clavel, comme présidente de l’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE) qui vient d’être réactivée. Entrepreneuses, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous jeter à l’eau !

Le dessin de Biassu

Publiée le 15 févr. 2013 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 18 févr. 2013

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Boosté par la vive croissance des échanges avec Rhône-Alpes : création d’un club d’affaires du Brésil

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Le premier Brasil Business Club français vient de voir le jour à Lyon. Il rassemble déjà une quarantaine d’entreprises. Avec la rapidité avec laquelle les échanges se développent avec ce pays qui en une dizaine d’année est passé du 25ème au 17ème rang des meilleurs clients de la région Rhône-Alpes, il est probable que ce Club présidé par un avocat, Olivier Costa, connaisse aussi une vive croissance.

En 2000, le Brésil était le 25ème client de Rhône-Alpes. En 2011, suite à l’explosion de 75 % des échanges vers le Brésil, « la Ferme du monde » entrait pour la première fois dans le top 20 des pays réalisant le plus gros chiffre d’affaires avec la Région.

Personne n’a donc été étonné de constater qu’en 2011, ce pays émergent gagnait encore trois places pour s’afficher au 17ème rang , avec 575 millions de chiffre d’affaires à l’export (+ 24 % !), ce qui représente 1,2 % des exportations de Rhône-Alpes.

« La Ferme du monde » a dépassé le Royaume-Uni

Alors qu’en cette année 2012, le PIB du Brésil a dépassé celui du Royaume-Uni, il est fort probable qu’il ait encore grapillé quelques places comme on le constatera probablement lorsque seront publiées, d’ici quelques mois, les statistiques des échanges commerciaux régionaux.

Cette croissance rapide des échanges entre Rhône-Alpes et le Brésil qui, au passage dégagent un excédent en faveur de la région, a naturellement mobilisé un certain nombre d’acteurs économiques sensibilisés à ces échanges.

Ils viennent de se regrouper pour créer, le 12 décembre dernier, un Club d’affaires du Brésil en Rhône-Alpes qui rassemble déjà, selon son président, Olivier Costa, une quarantaine d’entreprises.

Issu d’une famille d’origine portugaise, donc parfaitement bilingue, Olivier Costa, 39 ans, est avocat associé du cabinet lyonnais Bismuth. Il est en charge du « Brasilian Desk » et est donc chargé de l’accompagnement juridique des entreprises françaises au Brésil et vice-versa.

A ses côtés, comme vice-président de ce nouveau Club d’affaires se tient Antonio Cançado, fondateur d’un portail Internet « Brasil.fr », sans doute le meilleur canal d’informations sur le Brésil en France dont le siège est basé à Caluire-et-Cuire, dans le Rhône. Il vient également de créer à Lyon, une agence de voyages spécialisée dans le tourisme entre les deux pays.

On trouve également, au sein du bureau, en tant que secrétaire, Sophie Gex, dirigeante d »une agence de conseil en communication visuelle, Sokiwa dont le siège est basé à Sainte-Foy-lès-lyon.

Enfin, communauté de langue lusitanienne oblige, Claudio Pinto un chef d’entreprise dirigeant l’agence Web Teknao (Tassin-le-Demi-Lune), également président du Portugal Business Club, rejoint cette nouvelle association sœur, comme trésorier.

Le Brésil, oui, mais aussi toute la communauté lusophone

« Notre objectif est bien sûr de développer les échanges commerciaux entre le Brésil et Rhône-Alpes, mais pas seulement », rétorque Olivier Costa, le nouveau président du Club d’affaires ».

Il précise : « Nous voulons aller au-delà du simple Brésil, notre ambition est aussi de regrouper autour du nouveau club d’affaires, toute la communauté lusophone de Lyon et de Rhône-Alpes. Il est donc normal que nous nous rapprochions du Club d’affaires portugais. »

Il ajoute : « A terme, nous avons également pour vocation de nous tourner vers d’autres pays émergents de langue portugaise, à l’instar de l’Angola et du Mozambique qui connaissent aussi une vive croissance économique. »

Jen-François Perrier, consul du Brésil à Lyon a bien entendu béni la naissance de ce Club qu’il parraine et accompagne.

L’objectif d’un tel Club est de favoriser les contacts entre ses membres pour développer le business rhônalpo-brésilien. « Nous allons organiser chaque mois un déjeuner d’affaires entre nos membres. Et nous sommes en train de préparer un événement qui se déroulera au printemps prochain à Lyon et qui aura pour ambition de développer tous les aspects du Brésil, économiques, mais aussi culturels », annonce Olivier Costa qui ne veut pas pour l’instant en dire plus.

Des missions de chefs d’entreprises rhônalpins seront également organisées dès 2013 en direction du Brésil en partenariat avec Erai et les CCI.

Trois cents entreprises rhônalpines au Brésil

C’est que cet immense pays risque bien de préempter l’actualité au cours des prochaines années : il organisera dès 2013 la Coupe des Fédérations, une mise en jambe, avant les Jeux Olymiques qui se dérouleront en 2016 à Rio-de-Janeiro ; sans oublier une Exposition Universelle programmée en 2020, à Sao Paulo, au sein de la capitale économique du pays : la première à se dérouler en Amérique Latine.

Des perspectives qui font déjà le bonheur de l’organisateur de salon et d’événements GL Events (siège à Brignais dans le Rhône) qui fait déjà travailler près de quatre cents personnes au Brésil où près de trois cents entreprises rhônalpines ont pris pied.

Des perspectives qui risquent aussi de mobiliser l’importante communauté brésilienne de Rhône-Alpes : deux mille personnes dans la région lyonnaise et près de dix mille sur l’ensemble de la Région. A n’en pas douter, ce nouveau Club d’affaires est installé sur un solide terreau.

Photo (DL)Le bureau du Club d’affaires du Brésil : de gauche à droite, Olivier Costa, président ; Antonio Cançado, vice-président ; Sophie Gex, secrétaire et Claudio Pinto, trésorier.

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Boosté par la vive croissance des échanges avec Rhône-Alpes : création d’un club d’affaires du Brésil

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Dominique Largeron

Le premier Brasil Business Club français vient de voir le jour à Lyon. Il rassemble déjà une quarantaine d’entreprises. Avec la rapidité avec laquelle les échanges se développent avec ce pays qui en une dizaine d’année est passé du 25ème au 17ème rang des meilleurs clients de la région Rhône-Alpes, il est probable que ce Club présidé par un avocat, Olivier Costa, connaisse aussi une vive croissance.

En 2000, le Brésil était le 25ème client de Rhône-Alpes. En 2011, suite à l’explosion de 75 % des échanges vers le Brésil, « la Ferme du monde » entrait pour la première fois dans le top 20 des pays réalisant le plus gros chiffre d’affaires avec la Région.

Personne n’a donc été étonné de constater qu’en 2011, ce pays émergent gagnait encore trois places pour s’afficher au 17ème rang , avec 575 millions de chiffre d’affaires à l’export (+ 24 % !), ce qui représente 1,2 % des exportations de Rhône-Alpes.

« La Ferme du monde » a dépassé le Royaume-Uni

Alors qu’en cette année 2012, le PIB du Brésil a dépassé celui du Royaume-Uni, il est fort probable qu’il ait encore grapillé quelques places comme on le constatera probablement lorsque seront publiées, d’ici quelques mois, les statistiques des échanges commerciaux régionaux.

Cette croissance rapide des échanges entre Rhône-Alpes et le Brésil qui, au passage dégagent un excédent en faveur de la région, a naturellement mobilisé un certain nombre d’acteurs économiques sensibilisés à ces échanges.

Ils viennent de se regrouper pour créer, le 12 décembre dernier, un Club d’affaires du Brésil en Rhône-Alpes qui rassemble déjà, selon son président, Olivier Costa, une quarantaine d’entreprises.

Issu d’une famille d’origine portugaise, donc parfaitement bilingue, Olivier Costa, 39 ans, est avocat associé du cabinet lyonnais Bismuth. Il est en charge du « Brasilian Desk » et est donc chargé de l’accompagnement juridique des entreprises françaises au Brésil et vice-versa.

A ses côtés, comme vice-président de ce nouveau Club d’affaires se tient Antonio Cançado, fondateur d’un portail Internet « Brasil.fr », sans doute le meilleur canal d’informations sur le Brésil en France dont le siège est basé à Caluire-et-Cuire, dans le Rhône. Il vient également de créer à Lyon, une agence de voyages spécialisée dans le tourisme entre les deux pays.

On trouve également, au sein du bureau, en tant que secrétaire, Sophie Gex, dirigeante d »une agence de conseil en communication visuelle, Sokiwa dont le siège est basé à Sainte-Foy-lès-lyon.

Enfin, communauté de langue lusitanienne oblige, Claudio Pinto un chef d’entreprise dirigeant l’agence Web Teknao (Tassin-le-Demi-Lune), également président du Portugal Business Club, rejoint cette nouvelle association sœur, comme trésorier.

Le Brésil, oui, mais aussi toute la communauté lusophone

« Notre objectif est bien sûr de développer les échanges commerciaux entre le Brésil et Rhône-Alpes, mais pas seulement », rétorque Olivier Costa, le nouveau président du Club d’affaires ».

Il précise : « Nous voulons aller au-delà du simple Brésil, notre ambition est aussi de regrouper autour du nouveau club d’affaires, toute la communauté lusophone de Lyon et de Rhône-Alpes. Il est donc normal que nous nous rapprochions du Club d’affaires portugais. »

Il ajoute : « A terme, nous avons également pour vocation de nous tourner vers d’autres pays émergents de langue portugaise, à l’instar de l’Angola et du Mozambique qui connaissent aussi une vive croissance économique. »

Jen-François Perrier, consul du Brésil à Lyon a bien entendu béni la naissance de ce Club qu’il parraine et accompagne.

L’objectif d’un tel Club est de favoriser les contacts entre ses membres pour développer le business rhônalpo-brésilien. « Nous allons organiser chaque mois un déjeuner d’affaires entre nos membres. Et nous sommes en train de préparer un événement qui se déroulera au printemps prochain à Lyon et qui aura pour ambition de développer tous les aspects du Brésil, économiques, mais aussi culturels », annonce Olivier Costa qui ne veut pas pour l’instant en dire plus.

Des missions de chefs d’entreprises rhônalpins seront également organisées dès 2013 en direction du Brésil en partenariat avec Erai et les CCI.

Trois cents entreprises rhônalpines au Brésil

C’est que cet immense pays risque bien de préempter l’actualité au cours des prochaines années : il organisera dès 2013 la Coupe des Fédérations, une mise en jambe, avant les Jeux Olymiques qui se dérouleront en 2016 à Rio-de-Janeiro ; sans oublier une Exposition Universelle programmée en 2020, à Sao Paulo, au sein de la capitale économique du pays : la première à se dérouler en Amérique Latine.

Des perspectives qui font déjà le bonheur de l’organisateur de salon et d’événements GL Events (siège à Brignais dans le Rhône) qui fait déjà travailler près de quatre cents personnes au Brésil où près de trois cents entreprises rhônalpines ont pris pied.

Des perspectives qui risquent aussi de mobiliser l’importante communauté brésilienne de Rhône-Alpes : deux mille personnes dans la région lyonnaise et près de dix mille sur l’ensemble de la Région. A n’en pas douter, ce nouveau Club d’affaires est installé sur un solide terreau.

Photo (DL)Le bureau du Club d’affaires du Brésil : de gauche à droite, Olivier Costa, président ; Antonio Cançado, vice-président ; Sophie Gex, secrétaire et Claudio Pinto, trésorier.

Publiée le 18 déc. 2012 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 24 déc. 2012

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Boosté par la vive croissance des échanges avec Rhône-Alpes : création d’un club d’affaires du Brésil

0

Le premier Brasil Business Club français vient de voir le jour à Lyon. Il rassemble déjà une quarantaine d’entreprises. Avec la rapidité avec laquelle les échanges se développent avec ce pays qui en une dizaine d’année est passé du 25ème au 17ème rang des meilleurs clients de la région Rhône-Alpes, il est probable que ce Club présidé par un avocat, Olivier Costa, connaisse aussi une vive croissance.

En 2000, le Brésil était le 25ème client de Rhône-Alpes. En 2011, suite à l’explosion de 75 % des échanges vers le Brésil, « la Ferme du monde » entrait pour la première fois dans le top 20 des pays réalisant le plus gros chiffre d’affaires avec la Région.

Personne n’a donc été étonné de constater qu’en 2011, ce pays émergent gagnait encore trois places pour s’afficher au 17ème rang , avec 575 millions de chiffre d’affaires à l’export (+ 24 % !), ce qui représente 1,2 % des exportations de Rhône-Alpes.

« La Ferme du monde » a dépassé le Royaume-Uni

Alors qu’en cette année 2012, le PIB du Brésil a dépassé celui du Royaume-Uni, il est fort probable qu’il ait encore grapillé quelques places comme on le constatera probablement lorsque seront publiées, d’ici quelques mois, les statistiques des échanges commerciaux régionaux.

Cette croissance rapide des échanges entre Rhône-Alpes et le Brésil qui, au passage dégagent un excédent en faveur de la région, a naturellement mobilisé un certain nombre d’acteurs économiques sensibilisés à ces échanges.

Ils viennent de se regrouper pour créer, le 12 décembre dernier, un Club d’affaires du Brésil en Rhône-Alpes qui rassemble déjà, selon son président, Olivier Costa, une quarantaine d’entreprises.

Issu d’une famille d’origine portugaise, donc parfaitement bilingue, Olivier Costa, 39 ans, est avocat associé du cabinet lyonnais Bismuth. Il est en charge du « Brasilian Desk » et est donc chargé de l’accompagnement juridique des entreprises françaises au Brésil et vice-versa.

A ses côtés, comme vice-président de ce nouveau Club d’affaires se tient Antonio Cançado, fondateur d’un portail Internet « Brasil.fr », sans doute le meilleur canal d’informations sur le Brésil en France dont le siège est basé à Caluire-et-Cuire, dans le Rhône. Il vient également de créer à Lyon, une agence de voyages spécialisée dans le tourisme entre les deux pays.

On trouve également, au sein du bureau, en tant que secrétaire, Sophie Gex, dirigeante d »une agence de conseil en communication visuelle, Sokiwa dont le siège est basé à Sainte-Foy-lès-lyon.

Enfin, communauté de langue lusitanienne oblige, Claudio Pinto un chef d’entreprise dirigeant l’agence Web Teknao (Tassin-le-Demi-Lune), également président du Portugal Business Club, rejoint cette nouvelle association sœur, comme trésorier.

Le Brésil, oui, mais aussi toute la communauté lusophone

« Notre objectif est bien sûr de développer les échanges commerciaux entre le Brésil et Rhône-Alpes, mais pas seulement », rétorque Olivier Costa, le nouveau président du Club d’affaires ».

Il précise : « Nous voulons aller au-delà du simple Brésil, notre ambition est aussi de regrouper autour du nouveau club d’affaires, toute la communauté lusophone de Lyon et de Rhône-Alpes. Il est donc normal que nous nous rapprochions du Club d’affaires portugais. »

Il ajoute : « A terme, nous avons également pour vocation de nous tourner vers d’autres pays émergents de langue portugaise, à l’instar de l’Angola et du Mozambique qui connaissent aussi une vive croissance économique. »

Jen-François Perrier, consul du Brésil à Lyon a bien entendu béni la naissance de ce Club qu’il parraine et accompagne.

L’objectif d’un tel Club est de favoriser les contacts entre ses membres pour développer le business rhônalpo-brésilien. « Nous allons organiser chaque mois un déjeuner d’affaires entre nos membres. Et nous sommes en train de préparer un événement qui se déroulera au printemps prochain à Lyon et qui aura pour ambition de développer tous les aspects du Brésil, économiques, mais aussi culturels », annonce Olivier Costa qui ne veut pas pour l’instant en dire plus.

Des missions de chefs d’entreprises rhônalpins seront également organisées dès 2013 en direction du Brésil en partenariat avec Erai et les CCI.

Trois cents entreprises rhônalpines au Brésil

C’est que cet immense pays risque bien de préempter l’actualité au cours des prochaines années : il organisera dès 2013 la Coupe des Fédérations, une mise en jambe, avant les Jeux Olymiques qui se dérouleront en 2016 à Rio-de-Janeiro ; sans oublier une Exposition Universelle programmée en 2020, à Sao Paulo, au sein de la capitale économique du pays : la première à se dérouler en Amérique Latine.

Des perspectives qui font déjà le bonheur de l’organisateur de salon et d’événements GL Events (siège à Brignais dans le Rhône) qui fait déjà travailler près de quatre cents personnes au Brésil où près de trois cents entreprises rhônalpines ont pris pied.

Des perspectives qui risquent aussi de mobiliser l’importante communauté brésilienne de Rhône-Alpes : deux mille personnes dans la région lyonnaise et près de dix mille sur l’ensemble de la Région. A n’en pas douter, ce nouveau Club d’affaires est installé sur un solide terreau.

Photo (DL)Le bureau du Club d’affaires du Brésil : de gauche à droite, Olivier Costa, président ; Antonio Cançado, vice-président ; Sophie Gex, secrétaire et Claudio Pinto, trésorier.

Publiée le 18 déc. 2012 par LARGERON Dominique. Mis à jour le 24 déc. 2012

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Prochaine rencontre des Anciens et nouveaux adhérents de la CGPME du Rhône

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Nous vous attendons nombreux pour fêter l’été !
Horaire :  18h30
Lieu :  Au Prieuré de Limas 1 impasse de l’Eglise 69400 LIMAS
se fera un plaisir de recevoir les adhérents de la CGPME dans un lieu d’exception au coeur de la Calade : Le Prieuré de Limas…

Organisées 5 fois par an, les rencontres Anciens et Nouveaux ont pour décor des lieux qui nous sont proposés par nos adhérents.
Elles rassemblent entre 400 et 600 chefs d’entreprise et sont le reflet de la passion d’entreprendre et du plaisir à échanger.
Objectif : les nouveaux adhérents présentent leurs entreprises aux anciens. La soirée est orchestrée par François TURCAS,

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La barre des 20 % de femmes administratrices dans les sociétés cotées devrait être atteinte en 2014, mais après ?

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Difficile à dire qu’à Lyon qui possède trois clubs de femmes chefs d’entreprise, les femmes ne se bougent pas. Une formation pour initier les administratrices à leur nouvelle fonction a été lancée. Sidonie Mérieux, première femme avec Annie Famose à pénétrer dans le très masculin conseil d’administration de l’OL a de son côté créé à Lyon le 1er cabinet spécialisé dans la chasse de têtes d’administratrices. Une mobilisation efficace : les 20 % de femmes dans les CA seront probablement atteints en 2014, comme le veut la loi. Mais ce devrait être plus difficile pour l’étape suivante, le quota de 40 %, d’ici 2017.

Encore trop présent dans l’entreprise, le machisme a nécessité une solution radicale. Face à la faiblesse du nombre de femmes dans les conseils d’administration des sociétés cotées, le législateur a décidé d’instaurer une politique de quota. Ainsi la loi dite « Copé/Zimmermann » impose 20 % de femmes dans les conseils d’administration d’ici 2014, puis un nouveau saut à 40 % d’ici 2017.

Pourtant, en matière de « décideuses », Lyon est particulièrement gâté. La capitale rhônalpine possède trois clubs de femmes chefs d’entreprises (FCE, Action’elles et Business Women) particulièrement actifs.

La première réaction de leurs responsables respectives a été de se saisir du sujet. En compagnie d’une Lyonnaise, Caroline Weber, directrice de Middlenext, une association représentant les valeurs moyennes cotées, Blandine Peillon, créatrice de la société « Jours de printemps » et Sidonie Mérieux ont monté une formation intitulée « Préparons-nous aux mandats sociaux ». Avec succès.

La première session de formation qui a débuté à la mi-décembre est terminée : elle a concerné quinze executive women. Une deuxième session verra le jour à la rentrée prochaine.

Mieux, Sidonie Mérieux, ancienne d’EM Lyon, qui a fait une partie de sa carrière dans la société Image 7 à Paris, a créé à Lyon un cabinet spécialisé dans la chasse de tête d’administratrices : « HeR value ».

« J’ai créé HeR Value en octobre dernier et j’ai déjà trois mandats de sociétés qui m’ont demandé de leur trouver des administratrices. Je ne suis pas focalisée sur les sociétés cotées : HeR Value est aussi disponible pour toutes les sociétés qui veulent féminiser leur conseil d’administration, même si la loi ne leur impose pas », explique Sidonie Mérieux.

Cette dernière a elle-même donné l’exemple en entrant, en compagnie de l’ancienne skieuse Annie Famose, dans un temple du machisme sportif : le conseil d’adminsitration d’OL Group, la structure cotée en Bourse de l’Olympique Lyonnais.

«Siéger dans ce conseil d’administration est pour moi un vrai enrichissement professionnel. J’y apporte de mon côté mes compétences professionnelles. J’estime qu’il s’agit là d’un jeu gagnant/gagnant », admet Sidonie Mérieux.

Bref, ça bouge chez les « executive women » Mais cela sera-t-il suffisant pour atteindre la barre des 20 % de femmes dans les conseils d’adminsitration en 2014 ?

La barre a déjà été dépassée pour les sociétés du CAC 40 (21 %, actuellement). Pour les autres sociétés cotées de Rhône-Alpes, le pourcentage d’administratrices, selon Sidonie Mérieux, doit se situer actuellement aux alentours de 12/13 %. Selon cette dernière, les 20 % devraient être atteints sans trop de difficulté. « Ce sera sans doute plus difficile pour la barre des 40 % en 2017, le nombre de femmes présentes dans le top management ou chefs d’entreprises n’étant pas encore suffisant : on manque simplement de femmes prêtes à prendre des mandats », estime-t-elle.

La seconde raison mise en avant est purement mécanique : « Pour nommer une femme dans un conseil d’administration, il faut qu’une place soit vacante. Or, on voit difficilement les hommes démissionner pour laisser leur place. Il faut donc attendre que le siège soit vacant. Et cela prend du temps ! »

Deux solutions restent donc possibles : que ces messieurs les administrateurs se révélent galants ou sinon, il ne reste plus qu’à augmenter le nombre de membres des conseils !

Photo (DL)Les femmes ont trouvé un appui du côté du Medef Lyon-Rhône qui a obtenu, via Opcalia, un organisme de financement de la formation, une participation de 50 % de la formation d’administratrice relativement onéreuse : 5 000 euros.

De gauche à droite, autour de Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône, quatre administratrices de sociétés cotées : Frédérique Almaraz, présidente du directoire d’ALP prévoyance ; Blandine Peillon, dirigeante de « Jours de printemps ; Elisabeth Gouedard-Comte, gérante de Klemos GC et Anne-Sophie Panseri, Pdg de Maviflex et présidente de FCE (Femmes chef d’entreprise).

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La barre des 20 % de femmes administratrices dans les sociétés cotées devrait être atteinte en 2014, mais après ?

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Difficile à dire qu’à Lyon qui possède trois clubs de femmes chefs d’entreprise, les femmes ne se bougent pas. Une formation pour initier les administratrices à leur nouvelle fonction a été lancée. Sidonie Mérieux, première femme avec Annie Famose à pénétrer dans le très masculin conseil d’administration de l’OL a de son côté créé à Lyon le 1er cabinet spécialisé dans la chasse de têtes d’administratrices. Une mobilisation efficace : les 20 % de femmes dans les CA seront probablement atteints en 2014, comme le veut la loi. Mais ce devrait être plus difficile pour l’étape suivante, le quota de 40 %, d’ici 2017.

Encore trop présent dans l’entreprise, le machisme a nécessité une solution radicale. Face à la faiblesse du nombre de femmes dans les conseils d’administration des sociétés cotées, le législateur a décidé d’instaurer une politique de quota. Ainsi la loi dite « Copé/Zimmermann » impose 20 % de femmes dans les conseils d’administration d’ici 2014, puis un nouveau saut à 40 % d’ici 2017.

Pourtant, en matière de « décideuses », Lyon est particulièrement gâté. La capitale rhônalpine possède trois clubs de femmes chefs d’entreprises (FCE, Action’elles et Business Women) particulièrement actifs.

La première réaction de leurs responsables respectives a été de se saisir du sujet. En compagnie d’une Lyonnaise, Caroline Weber, directrice de Middlenext, une association représentant les valeurs moyennes cotées, Blandine Peillon, créatrice de la société « Jours de printemps » et Sidonie Mérieux ont monté une formation intitulée « Préparons-nous aux mandats sociaux ». Avec succès.

La première session de formation qui a débuté à la mi-décembre est terminée : elle a concerné quinze executive women. Une deuxième session verra le jour à la rentrée prochaine.

Mieux, Sidonie Mérieux, ancienne d’EM Lyon, qui a fait une partie de sa carrière dans la société Image 7 à Paris, a créé à Lyon un cabinet spécialisé dans la chasse de tête d’administratrices : « HeR value ».

« J’ai créé HeR Value en octobre dernier et j’ai déjà trois mandats de sociétés qui m’ont demandé de leur trouver des administratrices. Je ne suis pas focalisée sur les sociétés cotées : HeR Value est aussi disponible pour toutes les sociétés qui veulent féminiser leur conseil d’administration, même si la loi ne leur impose pas », explique Sidonie Mérieux.

Cette dernière a elle-même donné l’exemple en entrant, en compagnie de l’ancienne skieuse Annie Famose, dans un temple du machisme sportif : le conseil d’adminsitration d’OL Group, la structure cotée en Bourse de l’Olympique Lyonnais.

«Siéger dans ce conseil d’administration est pour moi un vrai enrichissement professionnel. J’y apporte de mon côté mes compétences professionnelles. J’estime qu’il s’agit là d’un jeu gagnant/gagnant », admet Sidonie Mérieux.

Bref, ça bouge chez les « executive women » Mais cela sera-t-il suffisant pour atteindre la barre des 20 % de femmes dans les conseils d’adminsitration en 2014 ?

La barre a déjà été dépassée pour les sociétés du CAC 40 (21 %, actuellement). Pour les autres sociétés cotées de Rhône-Alpes, le pourcentage d’administratrices, selon Sidonie Mérieux, doit se situer actuellement aux alentours de 12/13 %. Selon cette dernière, les 20 % devraient être atteints sans trop de difficulté. « Ce sera sans doute plus difficile pour la barre des 40 % en 2017, le nombre de femmes présentes dans le top management ou chefs d’entreprises n’étant pas encore suffisant : on manque simplement de femmes prêtes à prendre des mandats », estime-t-elle.

La seconde raison mise en avant est purement mécanique : « Pour nommer une femme dans un conseil d’administration, il faut qu’une place soit vacante. Or, on voit difficilement les hommes démissionner pour laisser leur place. Il faut donc attendre que le siège soit vacant. Et cela prend du temps ! »

Deux solutions restent donc possibles : que ces messieurs les administrateurs se révélent galants ou sinon, il ne reste plus qu’à augmenter le nombre de membres des conseils !

Photo (DL)Les femmes ont trouvé un appui du côté du Medef Lyon-Rhône qui a obtenu, via Opcalia, un organisme de financement de la formation, une participation de 50 % de la formation d’administratrice relativement onéreuse : 5 000 euros.

De gauche à droite, autour de Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône, quatre administratrices de sociétés cotées : Frédérique Almaraz, présidente du directoire d’ALP prévoyance ; Blandine Peillon, dirigeante de « Jours de printemps ; Elisabeth Gouedard-Comte, gérante de Klemos GC et Anne-Sophie Panseri, Pdg de Maviflex et présidente de FCE (Femmes chef d’entreprise).

Propriété de publication

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